Dr. Belambri Messaoud, président du SNAPO : « La création du ministère délégué à l’industrie pharmaceutique est une excellente chose »

Le président du syndicat national ders pharmaciens d’officines (SNAPO), Dr Belambri Messaoud, a salué, jeudi matin, lors de son passage dans l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la radio public algérienne, la nomination du président de l’Ordre national des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, dans le gouvernement au poste de ministre délégué à l’industrie pharmaceutique.

Dr. Belambri lit, à travers cette décision, « une volonté forte de la part de l’état, notamment du président de la république, de mettre fin aux problèmes que connait le secteur ».

Interviewé au téléphone, depuis Constantine, le président du SNAPO a, par ailleurs, estimé que « la création du ministère délégué à l’industrie pharmaceutique est une excellente chose, surtout le fait d’avoir attaché ce ministère au département compétent en la matière, c’est-à-dire le ministère de la santé, et d’avoir aussi confié ce ministère à quelqu’un qui a l’expérience, qui maitrise parfaitement le domaine du médicament et qui connait tous les problèmes posés et rencontrés par les opérateurs, les industriels et les acteurs du secteur ».

Dr. Belambri pense que le secteur du médicament « a connu quand même une évolution très positive », toutefois, il espère, à travers la création de ce ministère délégué à l’industrie pharmaceutique, que ça sera « un début vers la prise de décision pour mettre fin à de nombreux problèmes rencontrés par ce secteur industriel ».

Enfin, le président du SNAPO conseille à son ancien collègue, nommé au gouvernement, « de passer, en priorité, au diagnostic des problèmes réels qui affectent le secteur, qui sont, dit-il, d’ordre technique, réglementaire, bureaucratique, liés parfois à l’enregistrement, à l’importation des intrants et peut-être même à l’importation de la matière première ».

« Il faut, aussi, ouvrir un espace d’écoute, de débat et de dialogue, voir quels sont réellement et avec précision les problèmes du terrain rencontrés par les opérateurs », conclu-t-il.

RAM

National, Santé