Le Liban en crise se dote d'un nouveau gouvernement

Après plus de trois mois de contestation populaire, le  Liban s'est doté, mardi soir, d'un nouveau gouvernement.

Le Premier ministre, Hassan Diab, a promis que son gouvernement ferait son possible pour répondre aux revendications du mouvement de contestation qui n'a cessé de réclamer une refonte du système politique.

« C'est un gouvernement qui exprime les aspirations des manifestants dans tout le pays, qui travaillera à répondre à leur revendications, notamment celles relatives à l’indépendance de la justice, au recouvrement des fonds détournés frauduleusement et à la lutte contre l'enrichissement illégal », a-t-il promis après la constitution de son cabinet.

Le pays attendait un nouveau gouvernement depuis la démission du Premier ministre, Saad Hariri, le 29 octobre. Après des semaines de tergiversations, Hassan Diab, professeur d'ingénierie et ancien ministre de l'Education, avait été chargé, le 19 décembre, de former un gouvernement.

Celui-ci s'était engagé à choisir des technocrates indépendants, comme le réclamait la rue. Il avait également promis un gouvernement dans un délai  d'un mois à six semaines, dans un pays où la formation des cabinets dure, parfois, plusieurs mois.

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