Les chefs d'état-major des armées du G5 Sahel ont décidé de donner la permission aux armées de chacun de leurs pays de pouvoir poursuivre les terroristes dans des pays voisins sur une profondeur de 100 km.
Nous avons passé en revue les documents cadres de la force du G5 Sahel devant permettre une liberté d'action de la force conjointe, a annoncé le chef d'état-major de l’armée du Burkina Faso, le général Moïse Miningou.
Ce dernier a rappelé que les bataillons faisant partie de la force conjointe ne pouvaient, jusque là, manœuvrer en dehors de leur territoire mais qu’il leur était désormais possible de le faire pour venir en appui d’une autre force dans la zone d’un pays membre de cette force commune.
Une manouvre à laquelle prendront part des militaires Tchadiens, est prévue pour bientôt, a annoncé le général, expliquant que cette nouvelle donne permettra une « flexibilité » dans la lutte contre le terrorisme au niveau de dans l'espace géographique du G5 Sahel.
La force du G5 Sahel regroupe des contingents militaires de Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.