Fondation "Emir Abdelkader" : appel à proclamer le 27 novembre journée nationale de la résistance

Le président du bureau national de la fondation "Emir Abdelkader" Chamil Boutaleb a appelé jeudi à Oran à proclamer journée nationale de la mémoire la date du 27 novembre coïncidant avec l’anniversaire de l’allégeance au fondateur de l’Etat algérien moderne où le 26 mai jour de sa mort a été décrété journée nationale de la résistance.

Dans une déclaration à la presse, en marge d'une cérémonie de recueillement à la mémoire du petit fils de l’Emir Abdelkader, l’ambassadeur défunt Idriss El Djazairi, Chamil Boutaleb a souhaité voir cette proposition prise en considération à haut niveau, soulignant que cette demande est "un objectif principal de la fondation à l’heure actuelle".

Parlant du regretté Idriss El Djazairi et de son riche et long parcours, M. Boutaleb a appelé les instances concernées dont le secteur de la culture à contacter ses proches, surtout sa femme, en vue de collecter, de recueillir ses œuvres publiées et inédites et ses articles dans divers domaines politique, économique et historique afin que les générations présentes et futures puissent les consulter.

Selon le même responsable, le nombre de livres d'Idris El Djazairi a atteint 25, plus des centaines d'articles dans divers journaux et magazines internationaux et plusieurs études très importantes qui n'ont pas encore été publiées.

L’ancien diplomate algérien Idriss El Djazairi est décédé jeudi dernier à l'âge de 88 ans, après une longue carrière consacrée aux bons offices, à la défense des intérêts suprêmes du pays et ceux des peuples opprimés et des droits de l'homme.

Il occupa le poste d'ambassadeur d'Algérie à Washington dans les années 1990 et de représentant permanent auprès de l'Organisation des nations unies (ONU) à Genève, en plus de nombreuses autres fonctions diplomatiques qui lui avaient été confiées, a-t-on évoqué.

Idriss El Djazairi maîtrisait plusieurs langues et avait une grande expérience dans les dossiers internationaux. Il fut très souvent appelé à régler des crises, notamment dans les pays vivant sous le poids des guerres fratricides.

Le défunt diplomate effectua sa dernière mission il y a environ deux ans en tant que médiateur au Venezuela entre le Président Nicolas Maduro et le chef de l'opposition Juan Guaido. Il contribua également à lever l'embargo sur le Soudan et à soulager les souffrances du peuple syrien à la suite de la crise.

En outre, il travailla comme enseignant, cette année, à l’université de Cambridge (USA) et fut durant de longues années président d’honneur de la fondation de Emir Abdelkader.

Culture