L’Union européenne (UE) a nommé mercredi soir M. John O’Rourke en tant que nouveau chef de sa délégation en Algérie en remplacement de Marek Skolil en poste à Alger depuis 2012, ont annoncé les services diplomatiques de Federica Mogherini dans un communiqué.
'"John O’Rourke a été nommé chef de la délégation de l’UE en Algérie", ont indiqué les services de la chef de la diplomatie européenne qui ont souligné que cette nomination intervient dans le cadre d’un mouvement de rotation régulière avec l’annonce de la nomination de 17 nouveaux chefs de la délégation de l’UE.
M. John O’Rourke travaille depuis 1994 pour la Commission européenne. Il a d’abord rejoint les services Action extérieure de la Commission en tant que chargé de la coopération avec la Russie sur les questions énergétiques et la sûreté nucléaire.
Après cinq années passées dans cette division, John O’Rourke a été nommé en 1999, chef- adjoint de la représentation de la Commission européenne à Varsovie où il a été chargé de la supervision du processus d’adhésion à l’UE de la Pologne qui a rejoint l’Union en 2004.
A son retour à Bruxelles en 2004, il a été désigné responsable de la programmation de la coopération financière avec la Turquie, du suivi de la politique régionale, des chapitres contrôle financier et budget de négociations d'adhésion de la Turquie.
En 2007, il a été responsable du développement de la politique européenne de voisinage (PEV), d'abord au sein de la direction générale des relations externes de la Commission européenne. Il est ensuite devenu, en 2011, responsable de la division stratégie et instruments de la politique européenne de voisinage au sein du service Action extérieure de l’Union européenne.
Il a coordonné la rédaction des rapports annuels sur la mise en £uvre de la PEV et a conduit la préparation et le lancement de la proposition de la Commission sur le partenariat oriental, ainsi que l'examen de la PEV en 2010-2011.
Depuis octobre 2012, John O’Rourke dirige la division des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’Irak et le Yémen. APS