Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé lundi que l'enquête pour déterminer les causes du crash de l'avion de la compagnie espagnole "Swift air" affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger, "se déroule en coordination et en étroite collaboration entre l'Algérie, le Mali et la France".
"L'Etat algérien a accompli son devoir et une enquête est menée pour déterminer les causes de ce tragique accident en coordination et en étroite collaboration entre l'Algérie, le Mali et la France", a indiqué M. Sellal qui présentait ses condoléances aux familles des victimes au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il a précisé également que "l'Etat algérien suit l'affaire du crash depuis la première information parvenue à ce jour", rappelant le déplacement du ministre des Transports, Amar Ghoul, au Bukina Faso et au Mali.
M. Ghoul "a remis les deux boites noires de l'avion au Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA)", a-t-il encore dit.
"Nous ignorons les causes de ce tragique accident et l'enquête nécessite du temps", a souligné le Premier ministre.
S'exprimant sur l'enquête d'identification des corps des victimes et de leurs nationalités, il a précisé qu'"une délégation d'experts et de la police scientifique algérienne compétente qui a accompagné M. Ghoul travaille en coordination avec le Mali et la France à cet effet".
D'autre part, le Premier ministre a relevé que "la remise des corps des victimes aux familles se fera après les résultats de l'enquête menée par les experts et la police scientifique", demandant aux familles de "faire preuve de patience".
L'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie pour assurer la liaison Ouagadougou-Alger s'est écrasé jeudi dernier au nord du Mali.
Les débris de l'avion ont été retrouvés vendredi dernier. Aucun des 116 passagers de différentes nationalités dont 6 Algériens et 54 Français n'a survécu.