Messahel à la Radio à propos de la crise libyenne : des rencontres secrètes et des accords signés à Alger entre parties opposées

« Nous l’avons fait dans la discrétion la plus totale, nous avons reçu à Alger plus de 200 acteurs de la scène libyenne entre ailes opposées et certaines rencontres ont abouti à des accords signés entre les parties ». C’est ce qu’a déclaré ce matin le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, invité de la Radio, à propos du rôle de l’Algérie dans la crise libyenne.    

M. Messahel a expliqué de la solution à la situation de chaos que connaît la Libye voisine ne peut être que politique et qui passe nécessairement par un dialogue inclusif inter-libyen. L’Algérie plaide pour une solution politique consensuelle qui préserve l’unité et l’intégrité du territoire et la cohésion du peuple libyen. 

L'invité de la Radio a expliqué que « cette situation s’est imposée à nous en 2011 avec l’intervention de l’OTAN en Libye » contre laquelle notre pays avait mis en garde. L’Algérie avait mis en garde tous nos partenaires sur les conséquences, d’abord sur la Libye elle-même, mais aussi sur l’ensemble de la sous région. Aujourd’hui, avec d’autres partenaires, nous faisons en sorte de ce pays voisin, et avec qui on partage plus de 900 km de frontières, puisse sortir de cette crise ». M. Messahel rapelle dans le même sillage : « Nous avons une dette historique envers ce peuple qui avait soutenu la révolution algérienne (...) et cette question se pose aussi à nous en terme de sécurité nationale.     

 

     

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