«En plus de la présentation du bilan des quatre derniers mandats, le président de la République a expliqué la continuité à travers deux principaux titres à savoir la transition générationnelle [..] et la poursuite des réformes», a indiqué, ce mercredi, M. Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR (Alliance nationale républicaine) et coordinateur du Groupe pour la stabilité et les réformes (G15+4).
Invité de l’émission L’Invité de al rédaction de la Chaine 3 de la radio algérienne, M. Sahli a déclaré que «M. Abdelaziz Bouteflika n’a pas besoin de se représenter encore une fois si ce n’était qu’un sacrifice en plus pour entamer cette transition générationnelle, de la génération de novembre qui a beaucoup donné pour le pays vers la génération de l’indépendance».
Rappelant les positions défendues par son parti depuis 2014, le secrétaire général de l’ANR réitère, également, son appel à la création de postes de vice-présidents pour opérer cette «transition générationnelle» en douce. «Pour passer d’un président du charisme d’Abdelaziz Bouteflika vers un président jeune ce n’est pas facile», estime M. Sahli qui recommande d’opérer cette transition avec «souplesse en mettant en place un poste de vice président».
Réitérant son soutien au président de la république, M. Sahli n’a pas manqué de critiquer les projets des différents groupes d’opposition. Selon lui, les initiatives de l’opposition «deuxième République», «Mazafran 1 et 2», «assemblée constituante»…, «consistent à nier et à remettre en cause tous les acquis réalisés en Algérie et à s’aventurer en faisant des sauts vers l’inconnu».
Interrogé sur la date de la tenue de la Conférence nationale à laquelle a appelé le Président de la République, M. Salhli estime qu’elle se tiendra juste après le scrutin, si leur candidat est élu par le peuple.