Ali Bey Nasri : l’Algérie avait toutes les capacités de réussir sur le plan économique

Loi de Finance 2009 a impacté lourdement l’économie algérienne, a affirmé le vice-président de la confédération des industrielles et des producteurs algériens, qui précise que les textes de 1990 étaient beaucoup plus  facilitateurs et encourageants à l’investissement.

Invité, jeudi matin, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, Ali Bey Nasri, estime que l’Algérie avait toutes les capacités de réussir, malheureusement « ils ont mis en place toutes les possibilités d’échecs».

Contrairement à ce que les autorités affirment, l’investissement n’a pas été libéré, puisque selon lui, tout est encore centralisé. « L’Algérie, est le pays qui exige le plus d’autorisation au monde. Des autorisations partout et pour n’importe quoi», a-t-il ajouté.

 Interrogé sur la situation actuelle de l’économie algérienne, l’invité de la Chaine 3, indique qu’elle est en panne et qu’on n’arrive pas à redresser la barre. « Nos avons des indices macroéconomiques et une balance des payements qui sont en déficits depuis quatre ans », a-t-il dit.

La gouvernance  actuellement n’a pas la capacité de trouver une réaction pour redresser cette situation, affirme Mr Ali Bey Nasri, en précisant que l’administration est hors champ du monde économique et que les cadres algériens capables d’apporter un plus ont été, malheureusement, tétanisés.

 

 

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