Après 17 semaines de hirak, l’Algérie aura vécu un quadrimestre historique chargé d'événements inédits. Des bouleversements politico-judiciaires en série avec un long feuilleton d'arrestations qui ont touché de hauts responsables, de hauts gradés et des hommes d’affaires incriminés puis incarcérés en cascade.
En effet ceux qui étaient intouchables et indétrônables sont bel et bien en tôle avec pour chefs d’accusations : malversation, trafic d’influence et complot désastreux contre l’Etat.
"Les sommes détournées s’élèvent, selon des recoupements, à quelques 350 milliards de dollars", indique-t-on.
Le hirak demande la restitution de ces capitaux mal acquis puis placés à l'étranger. Pour ce faire, il faut un chemin et des mécanismes. Tarek Draoui, de la radio chaine 3, revient dans ce come back avec d’éminents professeurs, très au fait des affaires financières et socio-économiques, sur les voies et moyens pour restituer les fonds volés dans ces entretiens croisés pour répondre à la lancinante question : comment récupérer les deniers publics extradés ?
"Pour cela, il faut entamer des enquêtes auprès des banques - d'ici et d'ailleurs - pour dénicher les fonds mobilisés et à traçabilité visible à l’extérieur du pays, encore faut-il le faire très vite", alerte les experts. Enquête.