Rupture des relations diplomatiques avec le Maroc: une suite logique compte tenu de l'hostilité gravement affichée par le royaume, déclare M. Aouchiche

Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a qualifié samedi de "suite logique" la décision de l'Etat algérien de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, un pays voisin qui affiche "gravement son hostilité" à l'égard de l'Algérie et de ses "constantes nationales".

"Nous considérons que cette action est une suite logique compte tenu de l'hostilité affichée gravement par le royaume marocain à l'égard de l'Algérie et à l'égard des constantes nationales", a déclaré M. Aouchiche, lors d'une conférence de presse tenue au siège national de son parti.  

Dans le même sillage, le conférencier a souligné que le fait de "permettre au sionisme international d'avoir un pied dans la région maghrébine est une trahison, une haute trahison aux principes qui ont fondé les peuples de nos pays, aux principes qui ont guidé les mouvements révolutionnaires et libérateurs dans les pays nord-africains". 

Interrogé par ailleurs sur la position du FFS vis-à-vis du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), M. Aouchiche a tenu à souligner que son parti avait "déjà tiré la sonnette d'alarme" sur cette entité sans la citer nommément, et qu'il était sur le terrain pour "convaincre les Algériens, notamment en Kabylie, que ce projet (autonomie Ndlr), visait la division du pays". 

Il affirmé, à la même occasion, que l'un des principes fondateurs du FFS était "l'unité nationale", ajoutant que "quiconque voudrait porter atteinte à l'unité nationale et la stabilité sociétale nous lui feront face". 

"Nous réitérons que ces personnes sont les ennemis de la nation, du peuple et des ennemis du FFS. Il est de notre devoir de leur barrer la route", a-t-il insisté.

La participation du FFS aux élections locales du 27 novembre est un choix "stratégique"  

Le premier secrétaire national du FFS a affirmé, par ailleurs, que la participation de son parti aux élections locales anticipées du 27 novembre prochain, décidée à l'issue d'une session extraordinaire du conseil national du parti, est un choix "stratégique" dicté par "la responsabilité nationale du parti et son attachement à l'unité et à la souveraineté nationales".

M. Aouchiche a estimé que "la participation du FFS aux prochaines élections locales du 27 novembre est un choix stratégique qui s'est imposé pour des raisons politiques, nationales et mêmes organisationnelles".

La participation du FFS a été dictée, ajoute M. Aouchiche, par la "responsabilité nationale" de ce parti et son attachement à "l'unité et à la souveraineté nationales", et répond à un souci de "préservation de la paix et de la cohésion sociales", qui font l'objet de multiples "menaces internes et externes".

Le premier secrétaire national du FFS a souligné également que le choix de la participation répond à une urgence de "préserver les espaces de lutte à l'échelle locale, qui ont été acquis", ajoutant que le FFS œuvre pour la consécration d'une "véritable" et "efficace" représentativité du peuple.

En réponse à une question d'un journaliste, M. Aouchiche a affirmé que le parti va présenter des candidats dans le plus grand nombre de wilayas, pour confirmer "l'ancrage à travers tout le pays du FFS" qui, a-t-il précisé, est un "parti national".

Par ailleurs, il a tenu aussi à saluer le rôle des "élus locaux à tous les niveaux" et les efforts qu'ils ont consentis pour porter secours aux citoyens lors des derniers incendies de forêt ayant endeuillé plusieurs familles, considérant que l'élan de solidarité qui s'est formé est à encourager.  

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