Le ministre de l’Energie, M. Mustapha Guitouni, s’est entretenu mardi à Doha (Qatar) avec le secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (Gas Exporting Countries Forum-GECF), M. Yury P. Sentyurin, sur le projet de mise en place de l’institut de recherche du gaz du GECF en Algérie, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Durant cette entrevue, les deux parties ont ainsi examiné la feuille de route élaborée par le GECF en vue de mettre en œuvre la décision d’implémenter l’institut de recherches du gaz en Algérie dans les meilleurs délais.
Pour rappel, lors de la 19ème réunion du GECF tenue en octobre dernier à Moscou et sur proposition de l'Algérie, les membres de ce Forum avaient décidé de la création de l'Institut de recherche du gaz du GECF en Algérie.
Cette décision a été entérinée lors du sommet des Chefs d’Etat du GECF tenu en Bolivie en novembre 2017.
Par ailleurs, M. Guitouni et le secrétaire général du GECF ont discuté des objectifs stratégiques de ce Forum et des mécanismes à mettre en place en vue d’assurer aux pays membres la possibilité de planifier et de gérer, de façon autonome, le développement, l'utilisation et la conservation des ressources en gaz.
Le ministre a alors insisté, à ce propos, sur la nécessité de faire du GECF «une véritable force de proposition, d’expertise et de conseil en faveur de l’industrie gazière».
Il a également insisté sur la nécessité de favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs «afin d’assurer la stabilité et la transparence du marché gazier et un prix équitable pour l’ensemble des intervenants sur la chaîne gazière», précise le communiqué.
Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008.
Il est actuellement composé de 12 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et l'Azerbaïdjan.
Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète.
APS