Le secrétaire général de l’Alliance nationale Républicaine (ANR), Belkacem Sahli a réitéré, ce lundi, son appel à une solution politique qui, selon lui, « doit passer par un dialogue inclusif dans le cadre de la constitution ».
S’exprimant dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Sahli considère que les élections législatives du 12 juin constituent « une partie principale de cette solution », en précisant toutefois, que le renouvèlement du parlement ne suffit pas pour résoudre la crise politique que vit le pays.
Après avoir réussi le renouveau constitutionnel en novembre 2020 et avec l’élection du nouveau parlement, « on doit, insiste le chef de fil de l’ANR, engager un dialogue inclusif ». « Il faut trouver ensemble le juste chemin permettant de prendre en charge les revendications légitimes, graduelles et consensuelles exprimées par la rue », recommande-t-il avant d’exprimer son rejet « des revendications singulières qui touchent aux institutions du pays, particulièrement celles qui s’attaquent à l’armée nationale populaire, digne héritière de l’ALN ».
Interrogé au sujet de la participation de sa formation au prochain gouvernement, Belkacem Sahli affirme que l’ANR est prête à intégrer l’exécutif « à condition que le peuple lui accorde une partie de sa confiance ».