
Le Kazakhstan a annoncé mercredi que les nouvelles discussions sur la Syrie, qui devaient débuter mercredi à Astana sous l'égide de l'Iran, la Turquie et la Russie, ont été décalées à jeudi pour "des raisons techniques".
"Les négociations ont été repoussées au 16 février pour des raisons techniques", a indiqué une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à l'AFP, sans plus de précisions.
Elles débuteront à 06h00 GMT jeudi, selon un communiqué du ministère. Elles devraient se concentrer sur des questions purement militaires.
Ces discussions dans la capitale du Kazakhstan suivent un premier round de négociations à Astana le mois dernier entre les représentants du gouvernement et des groupes rebelles syriens. Il s'était achevé sans avancée politique majeure pour résoudre un conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis son commencement, fin 2011.
Ces nouvelles négociations d'Astana sont considérées comme un prélude à la réunion de Genève qui devrait s'ouvrir le 23 février sous les auspices de l'ONU.
La délégation du gouvernement sera conduite par l'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar al-Jaafari.
La délégation d'experts russes à Astana sera menée par Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du président Vladimir Poutine pour la Syrie. L'Iran sera représenté par son vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari.
Le bureau de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a de son côté annoncé l'envoi d'une "équipe technique".
Invitée comme observateur, la Jordanie envoie une "délégation de haut niveau", tandis que Washington n'a pas encore pris de décision.