
Le ministre de l’Industrie a tenu de baliser les secteurs susceptibles d’accueillir des investissements tout en annonçant les domaines saturés et inviter les investisseurs à respecter le cahier des charges sans pour autant fermer les portes aux opérateurs qui peuvent investir librement.
Toutefois, Abdeslem Bouchouareb a laissé entendre, lors de son passage dimanche à la Chaine 3, que ceux-là ne pourront pas désormais compter sur l’Etat pour tirer des avantages hors segments inscrits dans le programme de développement de l’économie nationale. Le ministre a exhorté, au passage, les investisseurs d’explorer de nouveaux segments citant en exemple l’industrie mécanique.
A ce propos, l'invité de la rédaction de la radio Chaine 3, a aussi menacé du retrait de contrat aux constructeurs automobiles en cas d’absence d’intégration nationale. La loi stipule, rappela-t-il, une intégration graduelle exemptée de taxes à hauteur de 15%.
Cette exonération à l’importation, expliquera-t-il, monte avec le taux d’intégration (estimé à un plafond de 40% à court terme) et descend s’il n’y a pas montée.
Il a rappelé que tout le monde est tenu de respecter le cahier des charges tel Renault qui projette d’atteindre une intégration de 40% d’ici à 2019, de même pour Hyuandai et Volkswagen qui viennent de démarrer, ambitionnant d’asseoir une industrie réelle mécanique.