La paix en Syrie est un impératif « moral et politique, à la fois pour le peuple Syrien et pour le monde », a estimé le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Rappelant que depuis six ans, le peuple Syrien est victime de l'un des pires conflits de notre époque, M. Guterres a, dans une déclaration publiée mercredi, appelé à tirer le meilleur parti du cessez-le-feu du 30 décembre 2016 et à veiller à ce que l'aide humanitaire puisse atteindre tous ceux qui sont dans le besoin en Syrie « sans obstacles et entraves ».
Il a, également, appelé tous ceux qui ont une influence sur les parties en conflit, à s'efforcer de surmonter leurs différences pour y mettre fin en contribuant à la réussite des négociations inter-Syriennes à Genève sur la base des résolutions du Conseil de sécurité.
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence, Stephen O'Brien, a jugé, pour sa part, « inexcusables » les pertes subies par les civils depuis le début du conflit en mars 2011.
« Des centaines de milliers de personnes, a-t-il dit, ont été tuées. Près de cinq millions de personnes, la plupart des femmes et des enfants, ont fui la violence et la privation, vivant maintenant comme des réfugiés », a-t-il déploré.
Il a, en outre, noté que beaucoup de ceux qui ont entrepris des voyages périlleux pour échapper à la guerre « ont péri sur le chemin ».
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signale de son coté que 13,5 millions de personnes en Syrie, dont plus de six millions sont déplacés à l’intérieur du pays, ont un urgent besoin d'aide humanitaire.