Des travaux de désenvasement sont en cours aux ports de Dellys et de Zemmouri El Bahri (W. Boumerdes) afin de les débarrasser des détritus qui s’y sont accumulés depuis un certain temps en vue d’en élargir les entrées et de faciliter les conditions de travail des pêcheurs, a constaté l’APS.
Entamée la semaine en cours, l’opération, qui a été dictée par les grandes difficultés rencontrées par les barques de pêche pour rentrer ou sortir de ces deux ports, vise l’enlèvement de prés de 3.000 m3 de vase à l’entrée du port de Dellys, parallèlement à 7000 autres M3 à l’entrée du port de Zemmouri El Bahri.
Selon le directeur de la pêche et de l’aquaculture, Kadri Cherif, l’objectif principal visé est d’élargir à 5 et 7 mètres respectivement, les tirants d’eau des entrées des deux ports en question, en mettant un terme à l’ensablement et à l’envasement à leur niveau, dus principalement aux intempéries et aux vents forts accompagnés de courant sous-marins.
L’opération permettra, ainsi, l’élargissement du tirant d’eau au port de Dellys, l’un des plus vieux ports d’Algérie, à 7 mètres, avec pour résultat une amélioration des conditions de travail des pêcheurs qui pourront désormais accoster plus facilement, quelque soit le calibre de leurs embarcations, a assuré le même responsable.
Ces travaux de dragage coïncident avec le parachèvement, en cours, de la réalisation d’un quai de 70 m de long au port de Dellys, destiné aux unités des gardes côtes, en plus d’un quai flottant de 10 m de long, affecté aux prestations du centre de contrôle.
Le port de pêche de Dellys est confronté, depuis plusieurs années, à un problème d’exigüité, sa capacité d’accueil ne dépassant pas une centaine d’embarcations, tout en englobant prés de 100 petits métiers en relation avec la mer.
Parallèlement, le plan d’eau de ce port est estimé à six (6) ha, contre une terre plein de cinq (5) ha. Sa digue principale est de 460 mètres linéaires, alors que sa digue secondaire est de 200 mètres linéaires, contre une passe d’entrée large de 100 mètres linéaires.
Un fois son dragage achevé, le port de Zemmouri El Bahri, dont la réalisation remonte aux années 1950 avant de bénéficier d’une action de réaménagement après l’indépendance, verra son tirant d’eau élargi à plus de 5 mètres.
Ce port, réputé à l’échelle nationale pour la pêche de la sardine, est doté d’une capacité d’accueil de 90 embarcations, avec plus de 100 petits métiers en relation avec la mer.
Son plan d’eau est estimé à 5 ha, contre un terre plein de plus de 4 ha, une digue principale de prés de 400 m linéaires, une digue secondaire de plus de 410 m linéaires et une passe d’entrée de 40 m linéaires. APS