Quelle politique économique pour se préparer à l’après pétrole ? C’est à cette épineuse question qu’ont tenté de répondre les participants à la journée nationale sur l’investissement qui a eu lieu, mercredi, à Relizane.
Dans leur évaluation des politiques en vigueur, les patrons étaient, plutôt, critiques, rapporte la journaliste de la radio Chaine 3. Les discours sur «l’après pétrole sont biens, mais pour le moment on n'en est qu’à la théorie», assène un Chef d’entreprise.
Ce patron, propriétaire d’une entreprise spécialisé dans la mécanique de précision, déplore l’absence d’accès aux marchés et demande une gestion transparente des commandes publiques. «Je suis désolé de le dire, mais on n’a pas accès aux marchés», déclare-t-il sur les ondes de la Chaine 3.
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) qui se veut une force de propositions, compte jouer son rôle de médiateurs et d’éclaireur pour les investisseurs. Son président Amar Ben Amour, a appelé, à l’occasion de cette rencontre, les pouvoirs publics «à passer à l’action».