La réduction des importations n'affecte nos rapports ni avec la France, ni avec l'UE

Lors de la conférence de presse conjointe tenue hier à Alger des premiers ministres algérien, Abdelmalek Sellal, et français, Bernard Caseneuve, la question de la réduction des importations algériennes et ses retombées sur l’accord d’association avec l’Union européenne a été soulevée.

Abdelmalek Sellal a précisé à ce propos qu’il ne s’agit nullement d’interdiction des importations, mais de l’introduction de licences pour quelques produits industriels et agricoles.  

Cela ne concerne pour le moment que 50 produits sur les 50 000 sous positions tarifaires, et cela n’affecte en rien nos rapports commerciaux ni avec la France, ni avec l’UE. « pour le moment, nous importons selon nos capacités », a-t-il ajouté.

« On était à 61 milliards de dollars d’importations, nous sommes tenus de les ramener à 40 ou 35 milliards de dollars, quelle que soit l’évolution du prix du baril de pétrole ».  

Le projet d'usine Peugeot en Algérie concrétisé au cours de  cette année 
Au sujet du projet de réalisation d'une usine de Peugeot PSA en Algérie, le premier ministre a indiqué qu’il est presque finalisé, et devrait être concrétisé durant l'année en cours.

«Durant les prochains mois, nous allons signer un accord portant création d'une société mixte entre Peugeot PSA et des partenaires algériens publics et privés, et ce, une fois que nous aurons assaini la situation de l'industrie automobile en Algérie», a-t-il déclaré.

M. Sellal a indiqué au passage que l'usine Renault d'Oran, entrée en production fin 2014, est actuellement arrivée à une production de 60.000 unités.

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