6e jour de campagne électorale : les candidats multiplient les mises en garde contre les interventions étrangères

Pour ce 6eme jour de campagne électorale, les questions relatives à la sécurité, la stabilité et l’unité nationale sont revenues pratiquement dans tous les discours. Les chefs de partis ont, pour la plupart appelés les citoyens à la vigilance pour faire barrage à toutes les menaces d’intervention étrangères.

L’ANR à Djelfa

Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a souligné que sa formation soutenait le "dialogue, l'entente et le consensus national" en vue de préserver les  acquis réalisés. Lors d'un meeting populaire animé dans la ville d’Ain Oussara, M. Sahli a affirmé que le discours de son parti était "réaliste et loin de tout populisme" qui  respecte les intérêts suprêmes du pays. Il a fait savoir, à ce propos, que son programme était inspiré du programme des  réformes du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mettant  l'accent sur l'importance de valoriser les réalisations accomplies. 

Le FNJS à Ain Témouchent

Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma est revenu sur la nécessité de préserver la stabilité et la justice sociale en Algérie. La stabilité, qui est devenu le cheval de bataille de nombreuses organisations, a été concrétisée, selon, le leader du FNJS «grâce aux efforts des institutions de l’Etat algérien». Pour lui les partis politiques doivent apporter des solutions aux problèmes du pays. «Le peuple a besoin aujourd’hui d’unité, de travail et de logement», a-t-il déclaré.

Le RCD à Tipaza

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui avait opté pour les activités de proximité depuis le début de la campagne a animé, ce vendredi, son premier meeting dans la wilaya de Tipaza. Son président Mohcine Belabbas s’est engagé, à l’occasion, de présenter son bilan à al fin du mandat.  Détaillant son programme électoral, M. Bellabas a affirmé que le RCD n’est pas un parti de «slogans mais un pari de propositions. Il expliqué à titre d’exemple que sa formation propose des solutions moins couteuses pour un passage aux énergies renouvelables.         

Le FLN a Béjaïa

Le secrétaire général du Front de libération  nationale (FLN), Djamel Ould Abbas, a appelé ses à "ne pas répondre aux provocations", en plaidant en faveur d’une campagne «civilisée». Sans évoquer de cas de dérapage ou d’incident particulier en rapport avec  l’actuelle campagne, Ould Abbas s’est dit "confiant, a fortiori dans la  wilaya de Bejaia, dont le background culturel et civilisationnel en  constitue déjà un rempart à la base". Abordant, la question du développement économique, M.Ould Abbas, s’est  appesanti sur nombre de conquêtes et de réalisations, focalisant sur  l’habitat qui a vu, ces dernières années, la production de plus de 3  millions de logements. "Nous sommes le seul pays au monde à avoir produit et distribué  gratuitement autant de logements", a-t-il relevé.  

Le FFS à Alger

Le premier secrétaire du front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa a fait savoir que son organisation tient toujours à l’initiative du Consensus national. Lors d’un meeting animé, ce vendredi, à Alger, M. Bouchafa a affirmé que «que le Consensus prôné par le FFS est la seule solution à la crise que traverse le pays». Pour lui, il n’y aura aucun développement durable «sans la participation et la transparence dans la prise de décision, l’égalité des droits et des devoirs, la mise sous contrôle des société publiques et privées au contrôle et sans une lutte contre la bureaucratie et la corruption». 

El-Fadjr El-Jadid à Médéa

 A Médéa, le secrétaire général du parti El-Fadjr  El-Jadid, Tahar Benbaibeche, a a estimé que la solution aux problèmes socio-économiques du  pays passent "inévitablement par la voie des urnes" et que "toute tentative  ou appel à provoquer ce changement, en dehors des règles démocratiques et  des principes d’alternance pacifique au pouvoir, aura des conséquences néfastes sur la stabilité du pays et de ses institutions". Il a appelé la classe politique à "ne pas trop focaliser sur les seuls aspects négatifs de l’action du gouvernement". 

Le FM à Mila et Jijel

Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal (FM) a appelé, ce jeudi, à la valorisation de la jeunesse. «Il est temps d’engager un débat avec la participation de tous les acteurs de la société pour orienter et encadrer notre jeunesse», lance-t-il lors de son meeting animé à Mila. Le leader du FM qui a qualifié cette frange de la société d’ «atouts du développement» a met en garde contre les politiques d’exclusion qui peuvent la conduire à l’explosion. Il a incité, à l’occasion, les jeunes à se rendre aux urnes pour voter les candidats de sa formation «aspirant à édifier des institution légitimes, capables de relever les défis de demain».     

Le HMS à Ghilizane

L’Allaince Mouvement de la société pour la paix (MSP) et Front du Changement (FC) s’est rendue, pour ce 6eme jour de campagne à Ghilizane. Abderezzak Makri, l’un des leaders de cet Alliance a appelé les électeurs à faire de son organisation la première force de la wilaya. Lors de son meeting à Mostaganem, M. MAkri a affirmé que son Alliance «tend la main à tous les partis qui placent l’intérêt national au-dessus de toute considération". 

Le RND à Skikda et Constantine

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) est revenu, à Skikda, sur la stabilité, la sécurité et l’Unité nationale, «axes majeurs» de son programme. Lors d’un meeting populaire, M. Ouyahia a affirmé que son discours ne vise pas à faire peur mais à inciter à la vigilance. Il a rappelé, à ce propos, le cas de la Libye qui était un pays uni, stable et en voie de développement. Le leader du RND a mis en garde contre les menaces d’intervention étrangère et d’instrumentalisation de la religion, en citant le cas de «la secte El Ahmadia».

Le MPA à Chlef

Depuis Chlef où il a animé son meeting, le président du Mouvement populaire algérien (MPA) a appelé à une participation massive au scrutin du 4 mai. «Les Algériens sont connus pour leur maturité politique», a lancé Amara Benyounes à l’adresse des partisans du boycott. «Nous demandons aux candidats, insiste-t-il, de privilégier le travail de proximité pour expliquer, aux électeurs, les enjeux de ce scrutin». Rappelant les souffrances de la population de la wilaya durant la décennie noire, M. Benyounes à appelé à faire barrage à toute intervention étrangère.   

Le PT à Sidi Bel Abbès et Ain Témouchent 

La question du pouvoir d’achat a été au centre du discours de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) à Sidi Bel Abbès. Lors de son meeting, la patronne du PT a mis en garde contre les menaces d’interventions étrangères qui viennent, estime-t-elle, de la dégradation du niveau de vie des algériens et de la fragilité sociale du pays». Elle a plaidé en faveur d’un alignement des salaires et des retraites aux fluctuations des prix afin de "protéger le pouvoir d’achat des salariés", appelant, par la même occasion, à la création d’un impôt sur la fortune et la saisie des fortunes illégales.

Le TAJ à Mostaganem 

 «La situation économique du pays n’est pas catastrophique», a rassuré, vendredi, le président de Tadjamou Amal El Djazaïr  (TAJ), Amar Ghoul qui animé un meeting à Mostaganème. Il a estimé que l’Algérie a, aujourd’hui, besoin d’un sursaut tel que  celui qui a engendré le 1er novembre 1954 pour renforcer la sécurité et la  stabilité du pays, et relever les défis socio-économiques. Saluant les élémnts de l’ANP et des services de sécurité, M. Ghoul appelé les Algériens à opérer un "changement positif" dans l’intérêt de la nation et du citoyen.

Alliance NAB à Djelfa

L'alliance Nahda-Adala-Bina (Mouvement Nahda, mouvement El-Bina, Front de la justice et du développement) a été, ce matin, à Djelfa. Lors d’une activité de proximité organisée dans la commune de Feidh El Botma, Mustapha Ben Mahdi a affirmé que son Alliance a mis sur ses listes «des candidats capables de travailler pour l’unité nationale et pour renforcer la fierté de l’Algérie dans le monde». Selon lui, «les puissances étrangères souhaitent l’affaiblissement du pays pour justifier leurs interventions».  

Le PLJ à Biskra et Khenchela 

Le président du Parti de la liberté et de la  justice (PLJ), Belaid Mohand  Oussaïd, a demandé une «répartition des responsabilités entre les véritables  compétences» estimant que la conjoncture actuelle exigeait un "partage des  charges de la crise économique". Plaidant en faveur d’une «justice sociale et d’une répartition équitable des richesses», le président du PLJ a estimé que le prochain scrutin offre une opportunité pour  le "changement dans un cadre réglementaire et légal", exhortant les  électeurs à choisir les candidats de sa formation politique.