20e jour de campagne électorale : ce scrutin est crucial pour l'avenir du pays, jugent les candidats

J-3 avant la fin de la campagne électorale, les candidats continuent leurs périples à travers les différentes wilayas du pays. Pour ce 20e jour, les chefs de partis ont insisté sur l’implication des citoyens en les appelant à se présenter massivement aux bureaux de vote le 4 mai prochain. 

Le FNA à Médéa et Boumerdes

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé les électeurs de Médéa à se rendre aux urnes et à faire le bon choix pour provoquer le changement. Réitérant l’engagement de son organisation à «promouvoir les libertés des Algériens et à préserver leur droit à une vie meilleure en toute dignité», Touati a affirmé que la préoccupation prioritaire du FNA est la défense de la justice sociale. «Une justice sociale qui ne peut se concrétiser sans l’implication des citoyens», soutient-il devant son public.    

Le RND à Tizi Ouzou et Boumerdes

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a réitéré, à Tizi Ouzou, la proposition de son parti pour l’institution d’un Fonds spécial pour le développement des zones de montagne. Dans son discours, prononcé en Tamazight, l’homme fort du RND a expliqué que ce dispositif permettra d’«encourager et de booster le développement dans ces zones montagneuses à travers des incitations à l’investissement, semblables à celles appliquées aux régions du Sud et des Hauts plateaux». Evoquant la situation financière du pays, Ouyahia propose la mise en place de mesures destinées à maintenir et à renforcer le soutien à l’investissement productif.

Le FLN à Alger

Pour sa part, le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, a indiqué à Alger que l'avenir de l'Algérie était tributaire des législatives du 4 mai, appelant les citoyens à aller voter massivement. Il a réitéré, à l’occasion, son appel à remettre le flambeau à des jeunes dignes de confiance. Le tête de liste à Alger, Sid Ahmed Ferroukhi, a, pour sa part, fait savoir que le programme électoral insistait sur «la fidélité» aux principes de la Révolution nationale, la nécessité de faire prévaloir l'intérêt suprême du pays, l'ancrage des institutions de l'Etat et la consécration de la citoyenneté" tout en saluant le rôle du président de la République qui a mis fin à la Fitna et à l'effusion du sang en Algérie.

Le MPA à Constantine

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a plaidé vendredi à Constantine en faveur de l’adoption d’une économie de marché basée sur le travail pour permettre  à l’Algérie de sortir de la crise. «On ne peut pas compter éternellement sur les étrangers, un peuple qui ne construit pas ses logements et qui ne cultive pas sa terre, ne peut jamais avancer», a souligné le président du MPA, ajoutant «qu’aucun pays au monde ne s’est développé sans travail ou en comptant uniquement sur le pétrole». A en croire ses dires, le système socialiste «n’a jamais conduit vers l’épanouissement», a-t-il soutenu, estimant que l’Algérie doit s’orienter vers une «économie de performance» pour ouvrir la voie à une justice sociale générale. 

Le MSP à Béjaïa

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a appelé vendredi depuis Bejaia à un pacte politique pour   préserver et consolider la cohésion nationale et mettre ainsi fin aux rivalités susceptibles de la saper. «Un pacte politique entre toutes les forces est impératif» clame avant de mettre en garde les acteurs politiques. «Il faut, insiste-t-il, arrêter la dérive, car nous risquons d’aller vers des situations très difficiles». Makri a fini sur une note d’espoir, estimant que malgré le contexte difficile, l’Algérie a les moyens et les compétences pour s’en sortir. 

El Fadjr El Djadid à Ain Defla et Blida

Le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, a appelé depuis, Aïn Defla, à une participation massive aux prochaines élections législatives dans le but de sauvegarder la stabilité du pays. «Une forte participation à ce rendez-vous électoral, estime-t-il, consoliderait la stabilité du pays et l’unité de ses enfants». Tout en relevant que les prochaines élections se déroulent dans un «climat  national et régional tendu», M. Benbaibeche a regretté les agissements de certains candidats de partis qui tentent d’ »influer sur le cours des choses en recourant à l’argent sale».

Le FM à Biskra

Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a considéré vendredi à Biskra qu’«aucun parti ne pourra bâtir à lui seul l’Algérie». Invitant les électeurs à soutenir son parti et à lui accorder leurs voix, il a assuré que sa formation politique œuvre à être une «véritable force» au sein de la future Assemblée populaire nationale au service de la  construction d’une «Algérie solide capable de garantir l’avenir des futures générations».

El Feth à Mascara

Le secrétaire général du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, représentant l’alliance Feth, a appelé les citoyens à voter massivement le 4 mai prochain pour «préserver l’Algérie». Lors de son meeting à Mascara, il déclaré que l’Algérie a, «aujourd’hui, besoin de tous ses enfants pour contribuer à sa protection et au renforcement de ses institutions». Exhortant, notamment les jeunes à investir le champ politique et à participer en force à ce rendez-vous électoral en tant que candidats ou électeurs, il clamé à l’adresse de cette catégorie, «vous êtes les premiers concernés par le  changement de la situation du pays vers le meilleur».

Le PT à Alger :

La Secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune a appelé vendredi à Alger les citoyens à ne pas céder au «désespoir et au pessimisme», en raison de la conjoncture politique et socio-économique actuelle du pays. Lors d'une action de proximité menée dans la commune de Bab El Oued, où elle a écouté les préoccupations des habitants de Bab El Oued, la première dame du PT a affirmé que sa formation politique «milite et militera toujours pour la défense des droits de toutes les catégories sociales et amélioration de leur situation sociale et de leur pouvoir d'achat».

El Islah à Mascara

Le secrétaire général du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, est revenu à Mascara sur la consrutction d’un consensus national en affirmant que son parti œuvre, à travers un discours conscient et équilibré, à la construction d’un large front national pour l’entente nationale sur les questions décisives qui réunissent les Algériens, sachant que ce qui réunit la classe politique est plus important que ce qui la divise, particulièrement la dimension de civilisation commune et le désir de fortifier l’Algérie et de la protéger contre tout ce qui menace son unité et sa sécurité . Selon lui, les prochaines élections est un «test difficile» pour l’Algérie que certaines parties veulent transformer  en foyer de tension et de troubles.

Le PLJ à Sétif  

Il fallait «combattre la culture du désespoir par la culture de l’espoir», assurant que «même après l’épuisement du gaz et du pétrole, l’Algérie aura d’autres ressources infinies» a déclaré le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Belaid Mohand Oussaid. Lors de son meeting à Sétif, il a affirmé que son parti possède des «alternatives efficaces» pour remplacer le gaz et le pétrole. «Nos experts et nos compétences sont capables de transformer l’énergie solaire en de nouveaux gaz et pétrole capables de sécuriser notre industrie et notre agriculture», a attesté le président du PLJ.

Le FFS à Annaba et El Tarf

Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a plaidé vendredi, à partir d’Annaba, pour la construction d’un «consensus économique protégeant les  secteurs stratégiques et les acquis du pays». Le consensus national auquel a appelé le FFS constitue «une solution pacifique et progressive pour faire sortir le pays de la situation difficile actuelle», a encore souligné M. Bouchafa qui a, également, considéré que «tout recul affectant les secteurs stratégique pourra compromettre l’avenir des prochaines générations et la souveraineté du pays et ses richesses».

Le PRA à Tissemsilt

Le président du Parti du Renouveau Algérien (PRA), Kamel Bensalem, a indiqué, vendredi à Tissemsilt, que son parti œuvre à travers les prochaines élections législatives à réaliser un  «changement positif» en Algérie. Il a indiqué que son parti vise à travers ces élections un «avenir  meilleur» pour l’Algérie et ce, en choisissant de «nouveaux visages et des hommes d’expérience et d’aptitude au service des citoyens qui les ont choisis». Il a indiqué, par ailleurs, que le PRA «a choisi pour des candidats ayant des aptitudes et l’amour du pays», tout en insistant, à la fin de son discours, sur la nécessité de «redonner au travail sa valeur réelle, permettant à l’Algérie de redevenir un pays fort».

L’ANR à Mila

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a plaidé vendredi à Mila en faveur de l’élection d’un parlement de compétences ''capables de répondre aux exigences de la présente conjoncture que traverse le pays''. M. Sahli a exhorté les militants de son parti à sensibiliser les citoyens pour une forte participation au prochain scrutin qui sera «la meilleure  élection jamais connue par les Algériens, en raison des fortes garanties données par l’Etat pour préserver la propreté du scrutin et respecter les choix du peuple».

Le RCD à Alger

Le président du parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a incité vendredi à Alger les jeunes à s'impliquer dans la vie politique et à donner leur avis lors de ces législatives pour «opérer le changement», mettant en garde contre les discours défaitistes. Mettant en garde contre «les discours défaitistes au service de la stratégie de certaines parties», il a estimé que «la hausse des taux de suicide et de migration clandestine révèlent le niveau de désespoir parmi les jeunes». Bellabas a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de relancer le secteur du tourisme et d'encourager l'exploitation des énergies renouvelables.

Le NAB à Bordj Bou Arreridj

Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, représentant de l’union pour Nahda-Adala-Bina, a appelé à Bordj Bou Arreridj, à "consolider les liens de la nation et ancrer le principe de l’entraide pour sortir de la crise qu’affronte l’Algérie". Ces solutions passent, a-t-il relevé, par le "renforcement des liens de fraternité au sein du peuple algérien et la diffusion de la culture de la Choura (consultation) parmi toutes les composantes de la société", afin de parvenir à "instaurer l’égalité véritable et la justice qui sont à la base du progrès dans tous les domaines".