
Les négociations pour la paix en Syrie se poursuivent à Astana, après un premier round, lundi, sans succès. Inaugurées, dans la capitale du Kazakhstan, elles réunissent des émissaires du gouvernement Syrien et ceux de deux mouvements rebelles.
Portant essentiellement sur la trêve instaurée, le 30 décembre dernier en Syrie, ces premières discussions ont été « longues mais productives » a indiqué un porte-parole de la délégation rebelle, Yehya al-Aridi.
Se déroulant sous les auspices de l'envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, et de représentants de la Russie, la Turquie et l’Iran, elles porteront, ce mardi, sur l’instauration d’un cessez-le-feu entre l’armée Syrienne et les groupes d’insurgés, qui devrait être suivi du départ des troupes étrangères de Syrie.
Le chef de la délégation Syrienne, Bachar Jaafari, a pour sa part insisté sur la nécessité de création d'un « processus politique » de règlement du conflit, ignorant les combattants de l'EI et ceux du Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra, Al-Qaïda en Syrie).





