
Le président américain, Donald Trump, a ordonné, mercredi, la construction « immédiate » d'un mur séparant les États-Unis du Mexique, mettant à exécution l’une de ses promesses électorales.
À travers la construction de cet ouvrage, il compte ainsi, empêcher l'immigration illégale, « les trafics de drogue, ceux d'êtres humains et les actes terroristes ».
La construction de ce mur a déjà autorisée, en 2006, par le Congrès puis, mise entre parenthèse, par l’administration Obama.
Le président mexicain, Enrique Pena Nieto, que des membres de l’opposition avaient appelé à ne pas se rendre aux USA pour y rencontrer Donald Trump , a regretté et condamné ce projet, s’engageant à défendre les migrants de son pays.
La décision de Trump, a été dénoncé par des défenseurs des droits de l'homme et suivie par des manifestations de protestations réunissant des milliers de personnes.
Le chef de l’exécutif américain a, par ailleurs, signé une ordonnance suspendant, durant un mois, l'entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
Il prévoit également l'arrêt complet, pendant six mois, du programme américain d'admission de réfugiés de pays en guerre.