
L’installation des autorités intérimaires, cruciale pour l’application de l’accord de paix, à Kidal aura lieu ce jeudi. Un évenement qui marquera le retour de l’état malien dans cette réions où Bamako est absente depuis 2012.
L’idée est qu’à la longue et en définitive, permettre à l’Etat malien d’exercer dans un proche avenir sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
Fondamentalement, les acteurs du processus ont reconnu et réaffirmé qu’il appartient au gouvernement de la République du Mali de nommer le président du conseil régional de Kidal.
A noter que cette décision émane du "Groupe de travail" qui s'est réuni cette semaine à Bamako. "Nous avons le devoir et la volonté de réussir ensemble", a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dont le pays conduit la médiation internationale qui a abouti à cet accord entre le gouvernement, les groupes qui le soutiennent et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg).
"Nous sommes tous attachés à cet accord, nous ne voyons pas d'autre alternative", a-t-il ajouté au début de la réunion, en présence notamment du chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif et du responsable de la direction Afrique du ministère français des Affaires étrangères.
En janvier, le Conseil de sécurité de l'ONU, a estimé que "les retards continuels menacent la viabilité de l'accord", censé isoler définitivement les jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en 2012.