Les parfums aphrodisiaques sans réel effet, démontre une étude

Les phéromones sont souvent évoquées lorsqu'on parle d'attirance sexuelle, mais une étude menée sur deux d'entre elles, utilisées notamment pour des parfums soi-disant aphrodisiaques, s’est révélée incapables de démontrer leur efficacité sur les êtres humains.

L'étude publiée mercredi dans la revue Royal Society Open Science, présente l'androstadienone et l'estratetraenol comme des phéromones humaines commercialisées depuis les années 1990, se présentant sous la forme de parfums ou d'eau de Cologne, mais également de concentrés non parfumés censées renforcer l'attraction sexuelle.

Les phéromones, des substances chimiques jouant un rôle dans le comportement sexuel des animaux, sont secrétées par le corps et reconnues par des animaux de la même espèce.

Dans une précédente étude publiée en mars 2015 dans la revue Proceedings of the Royal Society B, le biologiste Tristam Wyatt de l'Université d'Oxford  (Royaume-Uni) avait déjà affirmé que les phéromones soi-disant humaines vendues dans le commerce n'avaient pas de base scientifique.

Il ajoutait que les nouveaux-nés étaient vraisemblablement « la meilleure piste » pour trouver la première phéromone humaine, leur comportement étant moins compliqué à étudier que celui des adultes. 

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