
Les forces loyales au gouvernement d'union nationale Libyen (GNA) ont gagné du terrain à Tripoli après avoir chassé, mercredi, des groupes rivaux de leurs fiefs au prix de violents combats qui ont paralysé la ville.
La capitale Libyenne était en une insécurité chronique depuis la chute du régime de Kadhafi, en 2011, des suites de la présence de dizaines de milices qui y faisaient la loi.
Mercredi, des forces loyales au gouvernement d'union ont réussi à chasser des groupes armés de leur quartier général, au sud du centre-ville, après des heures de violents combats, notamment à l'arme lourde.
Mardi, elles avaient lancé l'assaut sur un complexe d'une dizaine de villas servant de siège à des milices fidèles à l'ancien chef, Khalifa Ghweil, écarté du pouvoir à Tripoli après la formation du GNA et qui selon certaines sources aurait été blessé dans les combats.
Les affrontements avaient commencé, lundi soir, dans les quartiers résidentiels et commerciaux de Hay Al-Andalous et Gargaresh, dans l'ouest de la capitale.
La direction de la police de Tripoli, dépendante du GNA, a précisé, mercredi, dans un communiqué, que « les opérations sécuritaires et militaires qui se déroulent à Tripoli » visent des groupes de hors-la-loi « qui déstabilisaient la sécurité et incitaient au chaos ».
La lutte menée aux milices à Tripoli coïncide avec l’offensive menée, mardi, à plus de 700 km de la capitale, par les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort des autorités parallèles basées dans l'Est libyen lesquelles contestent la légitimité du gouvernement d'union.
Celles-ci ont réussi à reprendre le contrôle de deux sites pétroliers tombés, début mars, aux mains de groupes armés rivaux, les Brigades de Défense de Benghazi (BDB).