
La Chine a demandé, mardi à la France, de protéger « la sécurité et les droits » de ses ressortissants, deux jours après la mort d'un Chinois tué par la police à Paris, suivie de heurts devant un commissariat.
Lors d'un point de presse, la porte-parole du ministère Chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a indiqué que Pékin avait officiellement protesté auprès des autorités Françaises et « exigé » que Paris fasse « toute la lumière sur cette affaire ».
« Nous avons rapidement lancé des protestations officielles auprès des autorités Françaises et exigé qu'elles fassent toute la lumière sur l'incident, prennent des mesures efficaces afin de protéger la sécurité, les droits et les intérêts légitimes des citoyens Chinois, et traitent la réaction des Chinois vivant en France à cet incident d'une manière raisonnable », a souligné Mme Hua.
Dimanche soir, lors d'une intervention pour un « différend familial » dans une habitation au nord-est de la capitale Française, « dès l'ouverture de la porte », un homme s'était précipité pour agresser l'un des fonctionnaires de police, le blessant à l'arme blanche » a expliqué une source policière.
L'un de ses collègues avait alors ouvert le feu pour le protéger, blessant mortellement l'agresseur, a-t-elle ajouté.
L’avocat de la personne décédée conteste totalement cette version des faits, expliquant que l'homme, qui se trouvait avec ses quatre enfants n'a « porté aucun coup » et « ne s'est pas précipité » sur les policiers qui ont « tiré sans sommation ».