
Ph.DR
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a nié vendredi qu'il y ait «rupture de l'ordre constitutionnel» dans son pays à la suite de la décision de la Cour suprême de s'attribuer les prérogatives du Parlement.
«Au Venezuela, la Constitution, les droits civils et politiques, les droits de l'Homme et le pouvoir populaire sont pleinement en vigueur», a affirmé M. Maduro au cours d'une réunion.
Plus tôt dans la journée de vendredi, Luisa Ortega, chef du parquet national vénézuélien et considérée comme appartenant au camp de M. Maduro, a au contraire dénoncé une «rupture de l'ordre constitutionnel».
M. Maduro a annoncé la convocation immédiate du Conseil de sécurité de la Nation pour tenter de résoudre ce qu'il a appelé une «impasse».
«J'assume, par le dialogue et (dans le cadre de) la Constitution, la tâche de résoudre aujourd'hui l'impasse qui est apparue entre le parquet et le Tribunal suprême de justice (Cour suprême, ndlr), et je convoque le Conseil de sécurité de la Nation pour ce soir même afin de délibérer et d'adopter une résolution», a annoncé le président vénézuélien.
APS