10e jour de campagne électorale : quelles politiques pour renforcer la stabilité

Dix jours sont déjà écoulés depuis le début de la campagne électorale pour les Législatives du 4 mai 2017. En quête d’électeurs, «grands» et «petits» s’activent au niveau de toutes les wilayas du pays pour capter les voix des électeurs. En plus de la dénonciation des partisans du boycott et les appels à une participation massive, les candidats convergent pour la plupart sur la nécessité de renforcer la stabilité et l’unité nationale.

Le FFS à Sidi Bel abbès   

Le premier secrétaire du Front des forces socialistes, Abdelmalek Bouchafaa a plaidé en faveur du «retour à une société nationaliste engagée pour l’unité sociale dans une Algérie stable et sécurisé», lors de son meeting à Sidi Bel Abbès. Le leader du parti fondé par Ait Ahmed a, précisé que ce but ne peut être réalisé «sans une participation massive» lors du scrutin du 4 mai prochain. Revenant sur l’initiative de consensus national prôné par son par, M. Bouchafaa a clamé devant devant son assistance que «le FFS est une organisation qui sème l’espoir pour parvenir à une alternative démocratique pacifique».    

L’Union NAB à Relizane

Le représentant de l’Alliance Nahdha-Adhala-Bina, Abdellah Djaballah, a souligné, mardi à Relizane, la nécessité de faire du citoyen la source de tous les pouvoirs et de consacrer la souveraineté populaire pour renforcer les institutions de l’Etat. M. Djaballah a estimé que les pouvoirs publics doivent répondre aux aspirations du peuple algérien en matière du développement, de vie décente et de défense de son identité et de ses constantes civilisationnelles. il a appelé les habitants de la région a faire preuve de sens de responsabilité et participer massivement le jour du vote pour contrer les fraudeurs, tout en louant les qualités et les valeurs des candidats de l’alliance.

Le PT à Laghouat

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé, mardi à Laghouat, que les prochaines élections étaient susceptibles de permettre un "sursaut national". La première dame du PT propose de rechercher "un nouveau rapport de force" à l’intérieur de l’Assemblée populaire nationale (APN) pour asseoir un "réel changement démocratique". Selon elle, "le changement politique et l’obtention des droits doivent s’opérer à travers le militantisme et la large mobilisation, de manière organisée et pacifique". 

EL Karama à Tipasa

Le président du parti El Karama, Mohammed Benhamou, a salué le rôle de l’ANP et des services de sécurité pour leur rôle dans la préservation de la sécurité du pays. Il a, également, salué les jeunes Algériens, qui par leur conscience «ont déjoué, affirme-t-il, des tentatives d’intervention étrangères». Réitéré, depuis Tipasa, son appel à une participation massive, Benhamou a estimé que les élections prochaines constituent une opportunité pour «l'ancrage de la démocratie».

L’ANR à Sétif

«Notre programme est complémentaire, il n’est pas identique à celui du président de la République», a précisé le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, lors de son meeting à Sétif. Le chef de fil de l’Alliance a, par ailleurs, estimé que les prochaines législatives déboucheront sur "un Parlement de compétences capables de relever les défis". Insistant sur la valorisation des ressources nationales, Sahli a plaidé en faveur de réformes "profondes" de l’éducation et de l’enseignement supérieur, la promotion de la société civile et la consolidation de la liberté d’expression.

Le PLJ à Msila

"Le prochain scrutin, une opportunité pour reconstruire l’institution législative", a affirmé le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Belaid Mohand Oussaïd devant son public de Msila. Appelant à un vote massif, M. Mohand Oussaid a, exhorté, cependant, les électeurs à choisir les "bons hommes" qui constitueront la prochaine Assemblée populaire nationale. C’est la condition explique-t-il, pour constituer "non pas un bureau d’enregistrement mais une véritable institution qui contrôle l’action du gouvernement et défend les choix du peuple souverain". 

El ISlah à Ouargla

Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a appelé à rendre espoir aux citoyens et à répondre à leurs attentes. Lors de son meeting dans la wilaya d’Ouargla, M. Ghouini a s’est dit convaincu que les citoyens «se rendront le jour du scrutin aux urnes pour répondre à l’appel de la patrie, préserver l’intérêt national et la stabilité et la sécurité du pays». Critiquant certains aprtis qui se livre bataille, «au lieu de rassurer les algériens», le président d’El Islah a appelé à un «consensus national regroupant tous les courants politiques pour renforcer le front interne et déjouer les conspirations contre le pays».

L’Alliance MSP-FC à Tizi Ouzou

Devant son public à Tizi Ouzou, le président de l’alliance du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) et Front du changement (FC), Abderrezak Mokri a affirmé que son parti considère "Les spécificités régionales qui offrent à l’Algérie sa diversité et sa richesse, doivent être valorisées». Pour cela, il propose «un nouveau découpage administratif pour permettre à des régions qui présentent des dénominateurs communs de se compléter pour un meilleur développement sur tous les plans». Il a mis, par ailleurs, en garde contre "les ennemis de l’Algérie qui veulent diviser les Algériens".

FGB à Guelma  

Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Belhadi Aïssa, a indiqué que «la compétence et la crédibilité ont été les critères pour le choix des candidats» de son parti. Appelant les électeurs à «sanctionner» les anciens élus qui n’ont pas su bien représenter la wilaya, M. Belhadi a appelé à donner leur chance aux candidats du FBG qui sauront défendre les préoccupations citoyennes. Saluant les grands projets du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, il a considéré que le plus grand défi pour son parti est le recouvrement de la confiance du  citoyen. 

Le FLN à Alger

Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamal Ould Abbes, a réaffirmé mardi à Alger que le FLN «travaille pour décrocher la majorité des siège». Une majorité, assure-t-il, qui garantira «la sécurité et la stabilité du pays et son développement». S’adressant à son assistance, composée exclusivement à la gente féminine, Djamel Ould Abbas a déclaré que «La femme algérienne constitue le symbole de lutte et de militantisme». Revenant sur les acquis de la femme, le leader du FLN a rappelé les mesures du Chef de l’Etat qui ont «consolidé sa présence dans les structures politiques et les assemblés élues».     

La PVA à Oum El Bouaghi

Le secrétaire général de la Voie Authentique (PVA), Abderrahmane Salam, a déclaré que son parti refuse de s’aventurer sur de fausses promesses. Lors de son meeting dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, le chef de fil de la Voie authentique a appelé les électeurs à choisir les candidats de sa formation, qui, promet-il, «ouvriront des permanences durant toute la durée de leur mandat pour continuer à recevoir les citoyens et écouter leurs préoccupations».     

Le FNA à Guelma, Skikda et El Tarf 

Le président du Front national algérien, Moussa Touati, s’est engagé, ce mardi, à rester «à l’écoute des pauvres». «Nous sommes des pauvres, mais nous avons la volonté et la détermination d’aller jusqu’au bout», a-t-il déclaré lors de son meeting à Guelma. Mettant en garde contre les «récupérations politiques», M. Touati a assuré ses partisans que leurs voix seront portées à l’APN et leurs préoccupations seront défendues par les élus du FNA. Moussa Touati, se rend cet après-midi à El Tarf où il animera son deuxième meeting. Pour sa deuxième halte à Skikda, M. Touati a dénoncé les députés qui ont failli à leurs missions, en s’engageant sur le respect de la volonté des électeurs par les élus de son parti.  

Le TAJ à Biskra et El Oued

En marge de son meeting animé à Biskra, le président de TAjamouâ Al Jazair, Amar Ghoul a énuméré les défis que doit relever l’Algérie et qui interpellent son parti. Sur le volet formation, Amar Ghoul propose une stratégie d’ensemble pour réformer l’enseignement supérieur, l’éducation et la formation professionnelle. «TAJ propose, explique son leader, une nouvelle vision qui se base sur la réorientation des formations vers les secteurs clés du développement comme l’agriculture, le tourisme et l’artisanat». S’adressant à son assistance, Il a souligné que sa formation accorde une place particulière aux personnes vulnérables et aux handicapés. Lors de son deuxième meeting à El Oued, M. Ghoul a appelé à l’élargissement du champ de l’économie nationale vers les wilayas du sud.

Le FM à Djelfa  

Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid a abordé le volet économique de son programme à Djelfa. Il a estimé que la crise frappe l’Algérie «parce que, soutient-t-il, nous avons amarrés, pendant des années, notre économie aux hydrocarbures». Pour endiguer cette situation, Abdelaziz Belaid propose de «revenir à l’investissement agricole par le redéploiement des coopératives agricoles».C’est par cette voie, que le président du FM, compte redynamiser l’économie et atteindre l’autosuffisance alimentaire.       

Le RND à Saida et Mascara

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) est revenu, ce matin à Saida, sur «l’urgence de diversifier l’économie du pays». «C’est vrai que le prix du baril a chuté, mais je mets en garde, insiste-t-il contre l’abandon du secteur économique». Selon M. Ouyahia, une telle orientation «mettra en difficulté tous ceux qui en dépendent». Comme alternative, il a plaidé en faveur de la «rationalisation des dépenses, l’assainissement du climat des affaires dans le cadre de la décentralisation de la prise de décision». A Mascara, Ouyahia a appelé les citoyens à préserver la paix et la stabilité du pays «pour que les enfants de ce pays ne tombent dans l’extrémisme et le terrorisme».  

Le MPA à Médéa et Tipasa

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes a réitéré, depuis Médéa son soutien à la démarche et aux décisions prises par le Chef de l’Etat. «Grâce à la clairvoyance et à la vigilance du président Bouteflika nous nous sommes éloignés de la situation de crise que nous avons vécue avant» affirme M. Benyounes, citant à titre d’exemple, les réserves de change qui dépassent la barre des 100 milliards de dollars et l’anticipation du payement de la dette. Pour son deuxième meeting organisé à Tipasa, Benyounes a mis l’accent sur la crise du tourisme en Algérie, déplorant, ainsi, les nombreux touristes qui affluent chaque année vers les côtes tunisienne. Il réclame la «privatisation du secteur pour le faire décoller»