21 e jour de campagne électorale : appels à l’élection de candidats «compétents et intègres»

Alors que les bureaux de vote à l’étranger ont ouvert leurs portes ce matin, en Algérie la campagne se poursuit.  Pour ce 21e jour, les chefs de partis détaillent les propositions de leurs programmes respectifs et insistent sur large participation au scrutin de jeudi prochain.   

L’ANR  à Constantine

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a insisté, ce samedi, sur le volet social de son programme électoral. «C’est un volet très riche dans notre programme. On parle de l’émergence d’une société civile capable d e jouer son rôle de contre pouvoir», a-t-il déclaré en marge de son meeting à Constantine. Le leader de l’ANR a indiqué que cette «société civile doit être patriotique et conséquente et elle doit rejeter toute ingérence étrangère et les financements extérieurs». Pour Sahli, les futurs députés, doivent entre autres, accompagner cette société civile et soutenir les revendications des citoyens.

Le RND à Alger

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a rappelé, à Alger, le soutien de sa formation au président de la République en affirmant que le chef de l’Etat «est le président de tous les Algériens et des 75 partis politiques». Pour son dernier meeting de campagne, l’homme fort du RND a, également, affirmé que sa formation politique s'engagera au sein du parlement issu des Législatives à adapter les textes juridiques au vécu du citoyen. Au volet de la gestion locale, M. Ouyahia a plaidé en faveur de «la décentralisation de la gestion des communes pour une meilleure prise en charge des préoccupations du citoyen».

Le PST à Béjaia

Le secrétaire général du parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rachedi, a plaidé en faveur d' «une alternative anti-libérale et anti-impérialiste». Lors de son meeting à Béjaia, M. Rechedi a dénoncé «la précarisation et la fragilisation de larges pans des classes laborieuses» par «la politique sociale et économique imposée par le libéralisme et sa logique de profit». Pointant du doigt «les avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux patrons et aux riches», il a appelé à la création d’un front populaire pour y faire face et renforcer sa résistance pour «sauver les acquis». 

Le FNL à Tlemcen  

Le président du Front national des libertés (FNL), Mohamed Zerrouki, a fait part, samedi à Tlemcen, de son «optimisme» quant à l’ «intégrité et la transparence» des prochaines législatives. Au cours d’une rencontre, tenue au chef-lieu de wilaya, M. Zerrouki a réitéré son soutien au programme du président de la République, appelant à s' «intéresser davantage aux jeunes, notamment pour les questions liées à l’emploi et au logement», tout en encourageant l’investissement. Il a, également, exhorté les électeurs à voter jeudi «pour le pays et donner sa voix aux candidats les plus méritants». 

TAJ à Boumerdes et Alger

Le président du parti «Tadjamoue Amal El Djazaïr» (TAJ), Amar Ghoul a affirmé que sa formation politique proposait un programme spécial pour la capitale et une vision d'avenir pour le développement des régions côtières. M. Ghoul a promis aux jeunes de trouver de nouveaux mécanismes et des solutions aux problèmes du chômage, de l'emploi et du logement, et ce loin du «clientélisme et du régionalisme» tout en veillant à ouvrir des espaces scientifiques et technologiques.  Le même responsable partisan a indiqué que «TAJ» était le «parti des jeunes par excellence» , «épine dorsale» de l'Algérie  et «l'alternative» pour l'après pétrole.  

Le PRA à Médéa

Le président du Parti du Renouveau Algérien (PRA), Kamel Bensalem, s’est dit fier d’être un enfant de la commune d’El Oumaria qui donné le meilleur à l’Algérie. Déplorant la marginalisation de commune rurale, Le président du Parti du Renouveau Algérien a rappelé que «cette commune a participé activement à la guerre de libération national avec 3200 chahids». Affirmant que le prochain rendez-vous électoral est une «étape très importante qu’il ne faut pas rater», il a exhorté les électeurs à «donner des leçons à ceux qui ont échoué dans leur mission parlementaire écoulée».   

Le FFS à Mila

Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a considéré qu’il ne peut y avoir de développement durable en Algérie sans des initiatives politiques et sociales garantissant la participation du peuple à la prise de décision et sans l’avènement d’un Etat de droit et des libertés. Rejetant la possibilité d'une participation du FFS aux prochains gouvernements, Bouchafa a estimé que «le changement ne peut s’opérer de l’intérieur». Il a aussi appelé à maintenir les secteurs stratégiques de l’Etat loin des capitaux privés nationaux et étrangers.

Le PEP à Boumerdes

«Notre discours est réaliste et nous nous interdisons de faire des promesses que nous ne pouvons pas concrétiser», a déclaré, ce samedi, la secrétaire générale du parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi. Affirmant, à Boumerdes, que le boycott des élections "ne fera que renforcer la fraude et le détournement des voix des électeurs", Naima Salhi a exhorté son public à travailler d’arrache-pied et mobiliser toute la population pour une participation massive lors du scrutin du 4 mai prochain. 

Le RCD à Tlemcen

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbès, a proposé le transfert des budgets de fonctionnement pour venir en aide à ces couches de la société. L’orateur a suggéré, à Tlemcen, que l’économie d’une partie des dépenses se fasse par la révision du découpage administratif actuel et la suppression des daïras «coûteuses» et «peu efficaces». Comme alternative à ce découpage administratif, le président du RCD a proposé la création de zones territoriales comprenant un «groupe important de communes représentées par des députés regroupés en Conseils régionaux».

Le FLN à Blida

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès a affirmé, samedi à Blida, son rejet de toute atteinte à l’unité territoriale du pays et au peuple algérien, exprimant son attachement «profond» à ces deux principes. «Convaincu» que les Algériens répondront à  l’appel du pays en accomplissant leur devoir électoral, Ould Abbès a a affirmé que le FLN a «confiance en notre peuple et en nous-mêmes et nous sommes optimistes quant aux résultats du prochain scrutin», a-t-il ajouté à ce propos.

Le FM à M’sila

Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a affirmé à M’sila qu’en cas de victoire, son parti appellera à un dialogue entre tous les acteurs de la politique et de l’économie pour «contribuer la solution des crises que connait le pays». Le Front El Moustakbal, souligne-t-il, propose un programme en forme pyramidale avec à la base l’éducation, l’enseignement, la santé, la formation et la recherche scientifique. «La tête de cette pyramide est la réforme de la justice qui est le fondement de la gouvernance», a ajouté M. Belaïd, qui a également insisté sur la protection de la classe sociale  moyenne qui représente, selon lui, «le ciment qui consolide l’Algérie».

L’alliance MSP à Batna et Chlef

«Le changement s’effectue par le processus électoral», a soutenu le président du Front du changement (FC),  Abdelmadjid Menasra. S’exprimant au nom de l’alliance du Mouvement de la société  pour la paix - FC (MSP-FC), Menasra a indiqué que les Algériens devaient "saisir cette occasion" afin de choisir en toute "conscience et responsabilité" ceux qui les représenteront, considérant que le fait de semer le désespoir dans le cœur des citoyens et des jeunes est un "crime contre le peuple algérien et le pays des chouhada". Pour sa part, le président du MSP, Abderrezak Makri, a affirmé, à Chlef, que son parti propose un programme représentant «le rêve algérien». 

Le MPA à Mascara

Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a estimé, samedi, dans la wilaya de Mascara que la participation massive au scrutin du 4 mai sera une expression du fort lien unissant le citoyen au pays. Appelant les citoyens à élire les meilleurs candidats  pour les représenter au parlement, il a soutenu le programme de sa formation accorde la priorité au secteur agricole dans son volet économique qui est un secteur créateur de richesses, d’emplois et assure la sécurité alimentaire nationale. Par ailleurs, Benyounès a indiqué que son parti a adopté une campagne électorale «propre et active» basées sur le respect mutuel entre partis.

Le FJD à Sétif

Le président du Front des jeunes démocrates (FJD), Ahmed Gouraya, a appelé à faire de l’agriculture une alternative au pétrole en procédant à sa modernisation et au rajeunissement de sa main d’œuvre. Lors de son meeting à Sétif, il a affirmé que le programme électoral de son parti  accorde «une importance cruciale à l’agriculture en le connectant au secteur de la recherche scientifique pour en assurer le décollage vers de meilleures perspectives». Le président du FJD a insisté également sur la nécessité d’entreprendre des réformes dans différents secteurs afin d’anticiper les crises, appelant à investir dans la main d’œuvre juvénile.

NAB à Batna

Le secrétaire général du Mouvement Nahda, Mohamed Dhouibi, représentant de l’Union Nahda-Adala-Bina, a insisté samedi à Batna sur la nécessité pour le citoyen «d’exercer son droit politique pour opérer le changement». Mettant en garde contre ceux qui veulent éloigner le citoyen de l’exercice politique en refusant de participer à l’élection pour «maintenir le statu quo», Dhouibi a indiqué que «cela ne sert ni l’intérêt général ni celui de l’Algérie». Il a également précisé que l’union souhaite que les législatives aboutissent à un «parlement représentatif qui exercera pleinement son pouvoir législatif et rétablira l’équilibre politique au pays».

Le PLJ à Boumerdes

Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Belaid Mohand Oussaid a affirmé, depuis Boumerdes, que les élections du 4 mai prochain sont une station importante dans la constriction de la démocratie en Algérie. Appelant à la mobilisation pour construire un «Etat puissant», le leader du PLJ a estimé que le pays ne peut se développer sans «l’unité de tous, sans regard pour leurs préférences politiques». Pour lui, les citoyens  doivent prendre part à cette élection en votant massivement pour sanctionner les députés qui n’ont pas représenté leurs électeurs et élire les candidats de son parti.

Le RPR à Ghilizane

«L’urne vide n’est pas un acte civilisé et ne peut en aucun cas résoudre les problèmes multiples des Algériens», a insisté le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, appelant à «l’implication des citoyens dans la prise en charge de leur avenir et être des acteurs agissant dans les politiques publiques et proposer des alternatives et des changements». Il a soutenu que RPR n’est point un parti électoraliste et que les sièges parlementaires ne le détournent pas de la défense des intérêts du pays et de ses constances nationales avec, à leurs têtes, la question de l’unité nationale dans la diversité et l’intégrité territoriale. 

Le PT à Alger

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, a indiqué, lors de son meeting à Alger que «l’enjeu des prochaines élections est de modifier les rapports de force au sein du parlement», précisant qu’un vote massif est de nature à «favoriser la création de groupes parlementaires acquis aux travailleurs et aux classes laborieuses». Mme Hanoune a rappelé, par ailleurs, les «positions programmatiques» de son parti notamment en ce qui concerne la défense du secteur public», appelant, toutefois, à «l’arrêt de la libération sauvage» en vue de parvenir à un «profond renouveau institutionnel et politique».

Le FNA à Oran

Depuis Oran, où il animé son meeting, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA),  a appelé ses militants à faire «une véritable révolution électorale», le 4 mai, pour prouver que la  souveraineté appartient au peuple. Après avoir retracé le cheminement historique de son parti, M.Touati a souligné que les principes du FNA sont fondés sur la justice sociale et les constantes nationales. L’orateur a mis en exergue l’importance du contrôle parlementaire à travers les représentants du peuple et l’application des lois et textes réglementaires.