Le président du Conseil du gouvernement d'entente nationale, Fayez Esseradj et le maréchal Khalifa Haftar ont convenu de l'ouverture d'un dialogue sociétal élargi pour consacrer les constantes nationales et « construire un état démocratique civil ».
Les deux hommes politiques ont, dans un communiqué conjoint, à l'issue de leur rencontre à Abu Dhabi se sont déclaré en faveur de l’accélération de la tenue d'un « référendum sur la constitution pour sortir rapidement de l'étape de transition ».
Ils ont, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'assurer le retour des réfugiés, d'aller vers la réconciliation nationale globale, d'unifier les rangs et de préserver les principes du changement en Libye.
Ils ont également appelé à trouver des solutions « à court et moyen termes aux problèmes économiques et financiers et à entamer le processus de reconstruction dans les régions sinistrées ».
Essaradj et Haftar souligné l'importance « de conjuguer les efforts pour lutter contre les groupes terroristes, conformément à l'accord politique inter Libyen.
Ils se sont dit d’accord pour « apaiser la situation dans le sud de la Libye, à garantir l'alternance pacifique du pouvoir et à lutter contre la corruption dans toutes les institutions de l'Eta ».
Ils ont tenu, d’autre part, tenu à saluer le rôle des Emirats Arabes unis et des pays à l’instars de l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, à contribuer au rapprochement des vues entre les partis politiques Libyens.