Quelque 600 nouveaux cas de sida sont diagnostiqués, chaque année, en Algérie, a révélé, hier, la sous-directrice au ministère de la Santé, au cours d’une rencontre organisée à Sétif consacrée à l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.
Affirmant la détermination du pays à faire baisser la mortalité due au sida chez les enfants et mères enceintes, Mme Samia Amrani a estimé impératif de briser les tabous entourant cette maladie « devenue, aujourd’hui, une réalité sociale au pays ».
L’Algérie s’est fixé l’objectif de réduire de 90 % des cas de transmission mère-enfant du VIH, d’ici 2015, a indiqué l’intervenante qui a insisté sur l’importance de la sensibilisation et du diagnostic précoce pour y parvenir.
Le chef de service infectieux au CHU Abdennour Saadna, le professeur Abdelamadjid Lechehab, a souligné qu’entre 2001 et 2012, le nombre des porteurs du VIH en Algérie a cru de 25 % passant de 210.000 à 280.000 cas. Il a rapporté que la couverture sanitaire n’est assurée qu’à 15 %.
Ce praticien a insisté sur le diagnostic précoce de la maladie et la sensibilisation, notamment parmi les jeunes, « pour réduire l’incidence de cette infection ».
