La directrice du FMI malvenue dans une université Américaine

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a renoncé à s'exprimer dans une université Américaine sous la pression d'étudiants qui entendaient dénoncer le rôle du Fonds dans la promotion de l'impérialisme » et du « patriarcat ».

Elle devait donner, dimanche, une allocution lors la cérémonie de fin d'études du Smith College, une prestigieuse université du Massachusetts réservée aux femmes.

Des étudiantes se sont opposées à sa venue. Dans une pétition en ligne, elles ont accusé le FMI d'être le premier responsable de l'échec de politiques de développement dans les pays pauvres et d'avoir renforcé le système patriarcal qui opprime les « femmes à travers le monde ».

Face à la cette protestation, Mme Lagarde a préféré annuler sa participation.

Au début du mois de mai, l'ancienne secrétaire d'Etat de George Bush, Condoleezza Rice, avait vécu une mésaventure similaire à l'Université Rutgers de New Jersey (nord-est), où des étudiants se sont opposés à sa venue, en raison de son rôle « dans la destruction de l'Irak ». Elle a du annoncer qu’elle renonçait à s’y rendre.

 

         

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