Absence de la grande distribution " principal problème du commerce en Algérie "

Abdelouahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural

«Le principal problème du commerce en Algérie, c'est l'absence de la grande distribution.  Il faut absolument que nous arrivions à l'organiser», a affirmé, jeudi à Blida, Abdelouahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

"C'est avec les hypermarchés et les marchés de gros que nous pouvons réguler le marché. La faiblesse de la grande distribution est une des sources de l'inflation dans notre pays", a expliqué le ministre.

Nouri qui a visité dans la matinée le marché de gros de Bougara (Blida), dira que les produits de large consommation sont disponibles en surplus dans les marchés et que les prix ont "beaucoup" baissé par rapport au début du mois sacré de ramadhan, entamé dimanche en Algérie, et la semaine qui l'avait précédé.

Des mandataires au niveau de ce marché de gros ont fait état au ministre de la baisse de la demande qui les contraint à stocker leurs marchandises au-delà du raisonnable, déplorant chez le citoyen cette tendance à acquérir de grandes quantités de légumes au début de ramadhan avant que la demande n’enregistre une baisse drastique. 

Les prix des fruits et légumes a connu une baisse relative comparativement aux journées précédentes au niveau du marché de gros de Bougara, selon les mandataires, affirmant à titre d’exemple que les carottes sont cédés à 50 Da/Kg, contre 70 Da il y a quelques jours, les courgettes à 60 Da au lieu de 100, alors que les oignons sont cédés à 15 Da/Kg. 

« Je ne veux plus entendre parler de crise de lait »

Interrogé sur l'indisponibilité ces derniers jours du lait en sachets d'un litre dans les magasins, le ministre du Commerce a reconnu qu'"il y a quelques petits problèmes dans certains quartiers (...) mais, en général, il y a une disponibilité satisfaisante du lait à travers tout le territoire national".

"Le problème se pose peut-être dans le volume des quantités de lait en poudre fournies aux laiteries. Ces quantités doivent être multipliées afin de permettre à ces unités de production de faire face aux besoins", a estimé le ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

  M. Nouri a instruit les responsables de l'ONIL de faire le nécessaire pour que le marché soit régulièrement alimentée en lait. "Je ne veux plus entendre parler de crise de lait", a-t-il ordonné.

       

       

 

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