Le président du parti "Forum de l’Algérie de demain", Hocine Gouasmia, a souligné dimanche à Alger, l’urgence de développer l’économie nationale et de réduire les importations, dans le cadre des consultations menées autour de la révision de la Constitution.
"Notre formation politique ambitionne de contribuer dans le développement du pays, notamment sur le plan économique", a-t-il déclaré à la presse au terme de son entrevue avec le ministre d’Etat et directeur du Cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur la révision de la Constitution.
Parmi les lacunes du développement économique, le président du parti "Forum de l’Algérie de demain" a cité "le problème du foncier, la réticence des banques à financer les projets, le manque d’investissement et la pénalisation de l’acte de gestion".
Pour sa part, le président du Mouvement national des travailleurs algériens (MNTA), Salem Hadidi, a souhaité que la future Constitution contribue à la construction "d’une démocratie réelle" en Algérie.
M. Hadidi a, par ailleurs, fait savoir que sa formation politique propose dix points visant à enrichir le projet de révision de la Constitution et à l’amélioration des conditions du citoyen, qualifiant son dialogue avec M. Ouyahia de "franc".
Il s’agit notamment, a-t-il expliqué, d’exiger la non implication des parents des candidats à la magistrature suprême dans des actions contre l’Algérie durant la révolution nationale et la période post indépendance.
Reçu dans l’après midi, le président du Parti algérien pour la liberté et la démocratie, Baghdad Halimi, a, quant à lui, affirmé que la Déclaration du 1er novembre 1954, doit constituer la "référence" et le "préambule" des constitutions à venir de l’Algérie.
C’est cette "déclaration qui avait, a-t-il rappelé, défini les caractéristiques de l’Etat algérien en précisant dans son contenu qu’il s’agit d’un Etat républicain, musulman, pluriel et dont la langue est l’arabe".
Il a, par ailleurs, préconisé de s’inspirer de l’efficacité de l’exécutif du système politique présidentiel, et d’accorder plus de prérogatives au chef du gouvernement pour qu’il soit responsable de la réalisation de son propre programme et pas de celui du président de la République.
Le président du parti des Fidèles à la patrie (PFP), Mostafa Kamel, a proposé dimanche à Alger de limiter le nombre de mandats présidentiels à deux mandats au titre de la future Constitution, présentement objet de consultations.
M. Mostafa Kamel a indiqué que son entretien avec M. Ouyahia avait porté notamment sur les articles contenus dans le projet de la révision de la Constitution proposé par la présidence de la République, notamment ceux relatifs aux libertés individuelles et collectives, ainsi qu’aux droits de l’homme.