
En réaction à une résistance Palestinienne soutenue, depuis une cinquantaine de jours, face aux bombardements aveugles de son armée sur Ghaza et par suite de l’instabilité créée par la chute ininterrompue de missiles sur Israël, le Premier Ministre Israélien sera-t-il contraint de revenir à la table des négociations avec les Palestiniens ?
Questionné à ce sujet par la chaine III de la Radio Algérienne, le politologue Palestinien, Abou Aymen Amer s’en déclare convaincu jugeant que Benyamin Netanyahu, en dépit de ses incessantes rodomontades, n’a pas beaucoup de choix.
Il tient, tout d’abord, à rappeler que l’aéroport de Tel Aviv s’est, à un moment, trouvé complètement « déstabilisé » par les nombreux tirs de missiles Palestiniens et les incessants « brouillages » entrepris par la résistance Palestinienne de sa tour de contrôle, désorganisant totalement la gestion des vols qu’il accueille habituellement.
Selon lui, c’est cette situation qui a amené « par esprit de vengeance » l’occupant Israélien de la Palestine à bombarder massivement le building ou résidait, jusqu’alors, une cinquantaine de familles de Ghaza, « dans le but de faire pression sur la résistance ».
Signalant que cette dernière n’entend pas céder, « jusqu’à ce, qu’enfin, que le blocus sur l’enclave soit levé », Aymen Amer estime que le conflit ne va pas s’éterniser et que dans les prochains jours, la partie Israélienne « devra retourner aux négociations, mais cette fois-ci, avec des conditions, afin de l’empêcher de continuer à tergiverser ».