Invité de la rédaction samedi à la Radio nationale, le Général Mohamed Salah Benbicha, directeur du service national a revu le long de l’émission les décisions prises par le ministère de la Défense au profit des incorporés du service national.
La première et la plus importante est la suppression de la justification de l’accomplissement du service national dans le recrutement des demandeurs d’emploi.
« la loi n'est pas en porte à faux avec la décision du Premier ministre stipulant suppression de la carte militaire des conditions d’emploi », a-t-il tenu à préciser ajoutant que l’année passée sous les drapeaux est capitalisée dans la carrière des employés et incluses conséquemment dans la retraite du concerné.
Il a, dans cet ordre, réitéré les droits et devoirs des appelés au service national soulignant toutefois que l’insoumission est un acte répréhensible par la loi et induit son auteur à comparaitre devant la juridiction militaire.
Il rappellera en outre que les jeunes âgés entre 17 à 18 ans sont priés de se rapprocher des bureaux de recrutement pour confirmer leur inscription sur les registres du recensement annuel qui se fait automatiquement par les services communaux.
Dépasser les délais sans motif valable dument justifié (maladie, hospitalisation, handicap, incarcération,,,), le candidat est considéré insoumis, en fuite, et perdra donc systématiquement le droit au postulant à l’amnistie.
Le Général Benchiba a énuméré, au passage, un nombre de droit acquis avant, pendant et après l’accomplissement du service national dont une rémunération mensuelle récemment revue considérablement à la hausse.
L’appelé ayant accompli son service demeurera un réserviste dans les rangs du corps d’armée durant 25 ans qui suivront l’année de l’accomplissement. La durée du service national a été réduite par deux fois à 18 mois puis 12 mois dans un récent amendement de ladite loi.