Comme chaque année, à la veille de la célébration des grands anniversaires religieux notamment, ils sont nombreux les Algériens à emprunter divers moyens de transport pour s'en aller les célébrer avec leurs proches.
Et comme chaque fois, pour les personnes ne possédant pas de moyen de transport propre, se profile la crainte de ne pouvoir trouver place dans un moyen de transport assurant une dessertes vers le lieux où ils envisagent de se déplacer.
La veille des fêtes religieuses est comme un moment de grande migration humaine d’une région à l’autre du pays lors de laquelle tous les moyens de transport, (avions, trains, autobus et taxis collectifs), sont particulièrement sollicités.
Ce matin, la chaine III de la Radio Algérienne a diffusé un reportage consacré à l’important l’afflux de voyageurs observé au niveau de la gare routière du Caroubier, à l’est de la capitale, par laquelle transitent, chaque jour, plus de 25.000 voyageurs.
On y apprend, ainsi, qu'il n'est pas toujours aisé pour les voyageurs s’y rendant à la veille de ces périodes exceptionnelles, de pouvoir décrocher un titre de transport.
Questionnés à cet effet, certains usagers sont catégoriques : « Il n’y a pas de bus, de plus, les taxis ne sont pas assez nombreux », affirme une dame. « Il est difficile d’obtenir un ticket de transport lorsqu’approche de l’Aïd se désole un voyageur. De préférence, il vaudrait mieux voyager de nuit » renchérit un autre voyageur.
Dans le reportage il est, par ailleurs, annoncé que l’entreprise de gestion de cette gare routière a mis en place un dispositif « destiné à permettre aux milliers de voyageurs de passer l’Aïd en famille ». Le directeur de cette structure, Mohamed Saïd Chérif annonce « que des dessertes de bus supplémentaires ont été mobilisées ».
Celui-ci fait, un peu plus loin, état de l’inauguration d’un guichet « spécial réservation » permettant à tout passager de pouvoir prendre possession de son billet de transport plusieurs jours à l’avance.