Plus de 142,8 millions électeurs Brésiliens sont se rendre aux urnes, demain, pour élire leur nouveau président, 27 gouverneurs, 513 députés nationaux, 1.069 députés fédéraux, et 27 sénateurs, dans un contexte marqué par une recrudescence de tensions sociales. Le président et les gouverneurs seront élus au scrutin majoritaire à deux tours.
La course à l'élection pour la présidence du Brésil a connu un rebondissement, hier, le social-démocrate, Aecio Neves, dépassant pour la première fois
dans les sondages, l'écologiste et ex-favorite Marina Silva, derrière la présidente sortante, Dilma Rousseff, de centre gauche, bousculée en début de
campagne par l'irruption de Marina Silva, et qui conforte son avance et serait largement en tête pour le probable second tour du 26 octobre.
Pour ces deux élections, un second tour est, en effet, prévu si le vainqueur au premier tour n'obtient pas la majorité absolue. Les votes blancs et nuls sont comptabilisés au Brésil, ce qui explique qu'un candidat puisse obtenir la majorité absolue sans franchir la barre des 50%.
Les Brésiliens vont également renouveler un tiers de leur Sénat (27 sièges sur 81), au scrutin majoritaire à un tour.
Les 531 députés fédéraux et les 1.069 députés des 26 Etats du pays et du District Fédéral dont la capitale est Brasilia, seront également élus à un tour, au titre d’un scrutin de liste ouverte à la proportionnelle.
Les électeurs doivent voter cinq fois. Une opération dont la durée moyenne ne devrait prendre que 40 secondes à peine, grâce aux urnes électroniques utilisées au Brésil depuis 1996, lesquelles limitent, à la fois, les risques de fraude et permettent un comptage rapide pour l'échelle de ce pays continent de 202 millions d'habitants.