25e Journées cinématographiques de Carthage : six films algériens en compétition

Les 25èmes Journées cinématographiques de Carthage (JCC,Tunisie), une des plus anciennes manifestations internationales de cinéma en Afrique, se tiendront du 29 novembre au 6 décembre avec au programme une cinquantaine d'œuvres issues de 36 pays d'Afrique et du Moyen-Orient, dont six algériennes, rapportent ce mercredi des médias locaux.

Les films El Wahrani (L'Oranais), et Loubia Hamra (Haricots rouges) des Algériens Lyès Salem et Narimane Mari figurent parmi les 15 longs métrages en compétition pour le « Tanit d'Or », la plus haute distinction des JCC qui sera décernée par un jury présidé par l'acteur américain Dany Glover.

La section des courts-métrages en compétition englobe, pour sa part, 17 films dont les œuvres algériennes Les jours d'avant de Karim Moussaoui, et Passage à niveau d'Anis Djâad.

Dans la catégorie Documentaires, qui compte au total 17 participants, ce sont El oued, el oued d'Abdennour Zahzah, et Chantier A du trio Karim Loualich, Tarek Sami et Lucie Dèche qui représenteront l'Algérie.        

Au nombre des nouveautés de cette édition, les mêmes sources citent l'organisation de projections dans six autres villes tunisiennes hôtes d'une partie du programme de la compétition, du 30 novembre au 5 décembre.

La section « Takmil », une compétition couronnée par une aide à la production de films en court de finition, accueillera de son côté 27 réalisateurs africains et arabes aux côtés de 11 œuvres tunisiennes, a indiqué la présidente des JCC, Dora Bouchoucha, citée par l'agence tunisienne de presse TAP.

Outre la « compétition nationale », réservée aux seuls courts-métrages tunisiens, des séances spéciales sont prévues sous les intitulés : Cinéma du monde et Séances spectacles.

Des hommages seront par ailleurs rendus au cinéaste sénégalais Samba Felix N'Diaye, considéré comme « le père du documentaire africain », au réalisateur syrien Omar Amiralay et au cinéaste français Maurice Pialat.

Le film Timbuktu du Mauritanien Abderrahman Sissako -seul film africain en compétition au dernier Festival de Cannes- est, quant à lui, programmé en ouverture de ces 25èmes JCC, au Théâtre municipal de Tunis.

En 2012, la 24ème édition des JCC avait couronné le Sénégalais Moussa Touré pour son long métrage La pirogue

Le festival de Carthage sera désormais annuel, après avoir été jusqu'ici bisannuel (tous les deux ans), en alternance avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de l’Ouagadougou (Fespaco, Burkina Faso). 

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