Plusieurs députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé, dimanche, à la nécessaire mise à jour de certaines dispositions de la loi sur les assurances sociales à l'instar de la nomenclature des médicaments remboursables, du coût des soins et de l'organisation des caisses d'assurance sociale.
Dans ce contexte, le député Rachid Khan du Parti des travailleurs (PT) a plaidé pour la mise à jour des grandes lignes de cette loi et des maladies professionnelles, relevant l'apparition de certaines maladies professionnelles chroniques.
Le prix référentiel pour le remboursement couvrant les risques socio-professionnels doit également être mis à jour, en ce sens que ces remboursements "sont infimes" comparés aux cotisations versées mensuellement par l'assuré social, a-t-il ajouté.
De son côté, le député Zebbar Berrabah du parti du Front de libération national (FLN) a salué les dispositions prévues par le projet de loi modifiant et complétant la loi relative aux assurances sociales, appelant à tenir compte des préoccupations de tous les assurés sociaux dont les travailleurs et étudiants à l'étranger.
Il a, dans ce sens, évoqué la prise en charge des coûts d'hospitalisation dans les hôpitaux étrangers (accouchements, interventions chirurgicales et radios) appelant à aplanir les difficultés qui se posent à l'octroi du document de prise en charge au profit de cette catégorie d'assurés sociaux.
Le représentant de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), le député Filali Ghouini a insisté sur l'impérative révision du prix référentiel du remboursement et de la visite médicale qui est, dans sa forme actuelle, "pénible pour le citoyen et lui perdre du temps en la limitant à des jours bien précis", a-t-il dit.
"L'AAV qui salue les moyens et l'amélioration dont a bénéficié le secteur de la sécurité sociale appelle à poursuive l'investissement dans la ressource humaine à l'effet d'améliorer la qualité des prestations", a ajouté le député.
Pour sa part, le député Mohamed Seghir Hamani, du parti de la justice et du développement a appelé à la révision du système administratif auquel sont soumises les caisses de la sécurité sociale tout en attribuant des prérogatives plus larges aux commissions locales en matière de recours ou pour trancher certains contentieux.