Même s’il est pratiquement impossible, pour le gouvernement, de prévoir l’ampleur et l’échéance d’une baisse des prix du pétrole, le ministre des Finances, Mohamed Djellab, rassure que «l’Algérie est préparée à résister au choc pétrolier».
Invité, hier, au journal télévisé du 20h de la chaine de télévision publique, le ministre a précisé que le scénario d’un choc pétrolier a longtemps guidé les politiques nationales et que la législation a toujours pris en considération ce risque dans le calcul des budgets. « Depuis un certain nombre d’années, l’Algérie a choisi d’appliquer une politique de prudence en anticipant le payement de sa dette extérieure, en constituant des réserves de changes et un Fonds de régulation des recettes, mais surtout à élaborer ses différentes Loi de finances sur la base d’un baril à 37 dollars seulement», a expliqué le premier argentier du pays.
En termes de perspectives, le ministre s’est montré rassurant. Selon ses prévisions, l’économie algérienne ne ressentira pas, à court et à moyen termes, les répercussions de cette baisse des prix du pétrole. «Les projets de développement d’infrastructures économiques et sociales ne subiront pas de changement ni pour le court, ni pour le moyen terme», a-t-il déclaré.
Avec un prix à moins de 70 dollars, les recettes pétrolières du pays vont certainement s’amenuiser. Comment le gouvernement compte-t-il compenser ce manque à gagner ? Mohamed Djellab évoque le retour à l’investissement et les retombée des grands projets structurants.
Plus d'éclairage dans le compte-rendu de Hakima Kamel pour la radio Chaîne 3