L’idée d’une intervention musclée et concertée contre l’organisation terroriste Etat islamique (EL), semble se préciser de jour en jour.
Après l’Italie qui, dimanche, s’est déclarée prête à mobiliser plusieurs milliers d'hommes et à prendre la tête d'une coalition de pays Européens et de la région pour combattre le terrorisme en Libye, les présidents Français, François Hollande, et Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi ont, pour leur part, appelé à « de nouvelle mesures contre l’EI.
A la suite de l’assassinat de 21 chrétiens Egyptiens par ce groupe en Libye, les deux hommes ont, lors d’un entretien téléphonique, souligné l'importance que le Conseil de sécurité se réunisse et que la communauté internationale prenne de nouvelles mesures « pour faire face à ce danger ».
En réaction à l’assassinat de ses ressortissants, l’Egypte a envoyé des avions de combat pour bombarder, lundi, des positions de l'EI en Libye.
En réaction à cette tuerie, les Emirats Arabes unis ont annoncé, lundi, mettre « tous leurs moyens » au service de l'Egypte dans sa lutte antiterroriste, leur ministre des Affaires étrangères, cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, dénoncant un « crime odieux » perpétré par le groupe
Le Bahreïn a, de son coté, déployé des avions de combat en Jordanie pour, dit-il, soutenir ce pays dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak, ont annoncé lundi des responsables Jordaniens.
Le ministre d'Etat à l'Information et porte-parole du gouvernement Jordanien, Mohammad Momani, a déclaré que son pays appréciait le soutien apporté par Bahreïn, « comme nous apprécions celui des Emirats ».
« Les Arabes et les Musulmans mènent la guerre contre le terrorisme pour défendre le vrai islam, l'avenir des nouvelles générations et la sécurité du peuple », a-t-il ajouté