L'UIG finalise à Oran son rapport pour le Congrès mondial du gaz

Un groupe de travail de l’Union internationale du gaz (UIG), réuni à Oran, a finalisé, mercredi, son rapport qui sera présenté lors du Congrès international du gaz prévu en juin prochain à Paris.

"Le groupe de travail WOC3 a finalisé le rapport qui sera présenté au Congrès mondial du gaz à Paris. Nous avons profité de cette opportunité pour échanger nos expériences avec nos partenaires et ce que font les uns et les autres, notamment avec les intervenants nationaux qui sont, entre autres, Sonatrach et Sonelgaz", a précisé le secrétaire général de l’AIG, Badji Kalad.

Le même responsable a expliqué que "ce congrès est d’une importance capitale. Ses recommandations seront des références. L’Algérie, faut-il le rappeler, a rédigé le rapport de prospective 2050 qui sera présenté lors du Congrès", qui est organisé tous les trois ans.

Le rendez-vous de juin prochain à Paris accueillera près de 3.000 délégués du monde entier et un millier d'exposants de matériel gazier.

Ce conclave de deux jours, tenu à Oran, a regroupé les 14 délégués membres du WOC3 issus de pays des cinq continents, notamment d’Australie, Allemagne, Corée du sud, Tunisie, Slovaquie, République Tchèque, Argentine et Pérou, ainsi que leurs homologues algériens, indiquent les organisateurs de cette rencontre qui s’est tenu pour la première fois en Algérie.

  La première journée de cette réunion a été élargie aux cadres des principaux acteurs activant dans le transport du gaz, à savoir l’activité aval, l’activité transport par canalisation de Sonatrach (TRC) et ses filiales Hyproc et Naftal, ainsi que le gestionnaire du réseau transport gaz (GRTG, filiale de Sonelgaz).

Les exposés techniques présentés lors de cette réunion d'Oran ont porté sur plusieurs thématiques couvrant les domaines liés à la construction, le comptage, les stations de compression et la gestion de l’intégrité des pipelines.

Les travaux de la deuxième journée ont été consacrés aux membres du comité WOC3, qui ont présenté les résultats des sous-groupes de travail et le programme de préparation du Congrès mondial du gaz de Paris ainsi que le futur programme du triennat 2015-2018. 

Evoquant la place de l’Algérie dans l’industrie du gaz, M. Kalad a rappelé que le pays est non seulement l’un des plus grands pays gaziers du monde, mais aussi le plus important en Afrique et dans le bassin méditerranéen, grâce à ses réserves estimées actuellement à 4.500 milliards de m3 et son potentiel qui reste à découvrir et exploiter, pouvant atteindre entre 3.000 à 6.000 milliards de m3 en gaz conventionnel et 25.000 à 168.000 milliards m3 en gaz non conventionnel.

D’autre part, l’Algérie dispose d’un réseau de gazoducs de 9.689 km dont trois gazoducs d’une capacité d’exportation de 50 milliards de m3 par an.

Le même responsable a souligné que les capacités nationales de liquéfaction, qui sont de 37 milliards de m3 en gaz naturel, sont soutenues actuellement par une flotte de 8 méthaniers pour le transport de GNL ainsi que par trois autres navires en activité pour le transport du GPL. 

Il a également rappelé que l’Algérie possède le plus grand réseau de distribution de gaz naturel à l’échelle de l’Afrique et du Moyen Orient, avec 85.000 km de canalisations et 52% de raccordement des consommateurs domestiques et industriels.

 

 

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