
Les travaux du colloque international sur la contribution des Algériens dans les mouvements arabes de libération durant les 19e et 20e siècles ont débuté dimanche à Alger, en présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, et du secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine, Saïd Abadou.
La rencontre de deux jours portera sur le rôle de l'Algérie dans le soutien des mouvements de libération dans le monde arabe notamment en Tunisie, au Maroc et en Libye outre le soutien de la cause palestinienne depuis 1929.
Dans une allocution, lue en son nom par le directeur de cabinet du ministère, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé que le thème de cette rencontre revêtait une importance capitale, soulignant que la guerre de libération était "une référence pour beaucoup de peuples épris de liberté et d'indépendance".
Le chercheur tunisien, Aamira Seghir, a rappelé dans une conférence présentée après la séance inaugurale, le rôle des Algériens dans la lutte contre le colonialisme en Tunisie depuis 1881, précisant que des personnalités algériennes "considéraient que la libération de la Tunisie était la leur et celle de toute la région du Maghreb arabe".
Il a souligné également "le rôle qu'ont joué le poète de la révolution Moufdi Zakaria, Abderrahmane Chibane et Ishak Tafiche à travers la sensibilisation à l'importance d'affronter les forces coloniales".
Il a indiqué à ce propos, que "la prise de conscience des Algériens quant à la libération de tous les peuples de la région du Maghreb arabe avait pris de l'ampleur au lendemain des massacres du 8 mai 1945".
"Nombre d'Algériens sont tombés au champ d'honneur en Tunisie alors qu'ils combattaient aux côtés de leurs frères tunisiens".