Un colloque international consacré à la littérature Algérienne francophone, lors duquel sont étudiés les œuvres marquantes d’écrivains et romanciers, telle celle de Kateb Yacine, se déroule, depuis hier (mardi), à l’université de Médéa.
Pour Denis Brahimi, de l’Université de Paris, le paysage romanesque ne sert pas seulement de simple cadre de l’univers fonctionnel, mais « est aussi porteur des projets que lui assigne l’écrivain et reflète, aussi, une certaine conception du monde».
«C’est quant même avec Kateb que certaines évocations des lieux sont devenues fondamentales. Mais on ne peut faire abstraction, le paysage n’étant pas seulement un décor, mais évidement beaucoup plus, c’est quelque chose qui est en sympathie profonde », ajoute cet intervenant.
Fouzia Bendejlid, professeur à l’Université d’Oran, s’est intéressé, quant à elle, à la littérature dite « d’urgence » durant la décennie Noire (1990-2000), « qui s’est, dit-elle, rapidement épanoui durant cette période difficile ».
« Cette écriture est prise sur le fait immédiat. Elle est écrite très rapidement. Elle est documentaire. Des écrivains ont écrits au prix de leur vie et méritent empalement qu’on s’intéresse à leurs œuvres », dira-t-elle.