Le syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) a appelé, mercredi à Alger, à une taxe fiscale forfaitaire unifiée pour cette profession, soit l'équivalent d'un taux de 5% des intérêts et non du chiffre d'affaire réalisé par les officines.
Dans une déclaration à l'APS, Dr Abderrahim Zemmouchi, membre du syndicat, a souligné que "l'impôt imposé aux pharmaciens privés est estimé actuellement à 5% pour celles dont le chiffre d'affaire atteint 3 milliards de centimes, alors que les autres pharmacies demeurent soumises à l'ancien système".
Lors d'une journée d'études sur la taxe fiscale imposée aux pharmaciens du secteur privé, Dr Zemmouchi a plaidé pour l'allègement des charges administratives et fiscales qui "pèsent sur le corps et le détournent de ses premières missions".
Les pharmacies privées "sont soumises à un contrôle permanent par 6 départements ministériels sans coordination entre ces dernières, ce qui entrave le travail quotidien du pharmacien", a indiqué le même responsable, appelant à "conférer davantage de transparence aux lois élaborées par l'Etat".
A cette occasion, il a insisté sur "la lourde fiscalité à laquelle le pharmacien est soumis, dont les marges de bénéfices n'ont pas été révisées depuis 1998".