"Kheireddine Madoui ne quittera pas le club". C’est la déclaration faite ce mercredi par le président de l’Entente de Sétif Hassan Hammar, à l’occasion d’un point de presse animé à l’Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) de Sétif.
Accompagné de son directeur sportif, Daïa Eddine Boulahdjilat et du président du conseil d’administration du club, Azzedine Arab, le premier responsable de l’ES Sétif a tenu a rendre un vibrant hommage à son entraineur, pour ce qu’il a accompli avec le club mais également la grosse pression qu’il subit actuellement.
"Notre entraîneur est jeune, il a obtenu plusieurs titres prestigieux dont le trophée de la ligue des champions, il fait tout ce qu’il peut, aujourd’hui, pour défendre ce titre tout en se battant pour finir premier en championnat, et tout cela s’accompagne, fatalement, d’une pression qui a conduit Kheireddine à annoncer son départ, ne supportant par qu’une poignée de prétendus touche à son honneur", a affirmé le patron de l’ESS.
Afin de rassurer les inconditionnels de l’Aigle Noir, Hammar a fait savoir que son coach est à pied d’œuvre pour dénicher quatre ou cinq joueurs susceptibles de renforcer les rangs de l’ESS. Selon la même source, Madoui participe également aux négociations pour persuader les cadres de l’équipe, à l’image de Khedaïria, de Lagraâ ou de Demmou, de rempiler.
"Nous nous battrons à fond pour garder notre ossature"
Contrairement aux mésaventures connues par l’ESS lors des derniers mercato d’été, Hassan Hammar a avoué que lui et tout son staff s’attèle a tout faire pour que son équipe ne connaisse pas une nouvelle "saignée".
"Nous nous battrons à fond pour garder notre ossature et nos meilleurs joueurs", dira Hammar.
Réagissant au tirage au sort de la phase de poules de la ligue des champions africains, le président de l’EESS a considéré que la présence de trois équipes d’un même pays dans un même groupe est "Du jamais vu, ni en Afrique, ni en Europe ni ailleurs".
Selon lui "Un des trois clubs algériens dans le groupe A aurait augmenté les chances de voir une finale de ligue des champions 100 pour cent algérienne, même si cela reste possible dans la configuration imposée par le tirage au sort".
