L’approvisionnement des établissements publics de santé en médicaments était le sujet traité, ce mercredi, par la chaine 3 de la Radio Algérienne durant son émission, L’invité de la rédaction.
L’invité, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, assure, à cet effet, que la disponibilité des produits médicamenteux est pleinement assurée, mises à part, dit-il, quelques perturbations mineures,qu’il explique par des « dysfonctionnements techniques ».
Pour confirmer ses propos, l’intervenant rappelle que la PCH a, lors du premier trimestre de 2015, réalisé plus de 27% des approvisionnements des établissements publics de santé que durant l’année précédente.
Il affirme, aussi, que la disponibilité des traitements anti-cancer est globalement assurée, sauf pour un seul médicament pour lequel, explique-t-il, il a fallu trouver « une alternative ». Il indique, par ailleurs, que l’ensemble des hôpitaux du pays sont régulièrement ravitaillés en produits de soins « en temps réel et en quantité ».
De la part des médicaments importés annuellement par l’Algérie (2 milliards de dollars), M. Ayad signale que la part enlevée par la PCH s’est élevée à 105 millions de dollars, en 2014, « diminuant, cette année, en prix tout en augmentant en volume », en raison d'une révision des prix de laboratoires locaux et étrangers .
Quand on lui demande pourquoi il est systématiquement fait appel à des laboratoires étrangers pour l’approvisionnement en médicaments, le DG de la PCH promet, qu’à l’avenir, les appels d’offres seront, en priorité, ouverts aux laboratoires nationaux, dont il précise que 73 unités sont en production dans le pays, et dont 35% de la production est enlevée par son organisme. Il annonce, en outre, qu’une centaine d’autres est en cours de montage.
Des dettes des hôpitaux vis-à-vis de la PCH, M. Ayad les chiffre à 25 milliards de dinars ajoutant que ces derniers sont en train de s’en acquitter progressivement.