En dépit de son étendue, de la beauté de ses sites, de la richesse de sa culture, ses traditions et de ses traditions, l’Algérie ne constitue toujours pas une destination touristique attractive.
Mais quelles sont les contraintes qui empêchent l’essor du secteur touristique pourvoyeur d’emploi et de richesse ainsi que les solutions entreprises pour le relancer et le développer ? Ce sont autant de questions qui ont été posées, ce matin, à M. Mohamed Sofiane Zoubir, directeur de l’investissement au ministère du tourisme, lors de son passage dans l’émission «L’Invité de la Rédaction» de la radio Chaine 3.
Selon celui-ci, les mesures incitatives entreprises par le gouvernement pour faciliter l’accès au foncier et au financement sont en train de porter leurs fruits. Chiffres à l’appui, M. Zoubir indique que 936 projets d’une capacité de 115 000 lits ont été inscrits pour promouvoir ce secteur, « dont 436 projets en cours de réalisation ».
L’invité assure, aussi, que d’autres projets vont être bientôt lancés après la levée des contraintes freinant, jusque là, leurs concrétisation. «En matière de financement, dit-il, le ministère a signé des conventions cadres avec des institutions financières pour assurer le financement de 280 projets d’un montant de 52,7 milliards de DA.
Pour ce qui est des permis de réalisation de ces projets l’intervenant indique que la ministre du Tourisme a instruit les walis d’intervenir auprès des autorités locales concernées, afin d’accélérer leur délivrance.
Revenant sur l’impact social de ces projets, l’Invité de la Chaine 3 affirme qu’une vois concrétisés, ceux-ci vont générer plus de 49 000 emplois directs.
Interrogé sur le devenir des Zones d’expansion touristique (ZET), M. Zoubir indique que sur les 205 inscrites parmi elles par le ministère, 26 plans d’aménagement les concernant ont été, jusque là, approuvés, promettant que 90% de ce portefeuille sera doté d’instruments d’urbanisme d’ici fin 2015. «Avec la modification du décret 07-86, les délais de procédures d’approbation vont passer de 18 mois à 4 mois maximum», a-t-il expliqué.